L'ONU en Haïti depuis 2004. Ambitions et déconvenues des opérations de paix multidimensionnelles
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- Nombre de pages251
- PrésentationBroché
- Poids0.32 kg
- Dimensions13,2 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-296-11970-3
- EAN9782296119703
- Date de parution01/04/2010
- CollectionInter-National
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierGuillaume Devin
Résumé
Les missions de paix déployées par l'ONU peuvent-elles véritablement être considérées comme la panacée indiscutable pour une résolution durable des conflits ? Par une nouvelle stratégie de maintien de la paix, fondée sur des opérations dites " intégrées ", les Nations Unies veulent désormais se donner les moyens de construire une paix multidimensionnelle, dans une ambition renouvelée de traiter les crises dans leur ensemble - tant sur le plan sécuritaire, que politique et socio-économique. Cette analyse du cas particulier de la MINUSTAH, Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, tend à nuancer la pertinence de ces actions et à mettre en lumière les déconvenues auxquelles les Casques bleus peuvent faire face, malgré leur activisme. Le peacekeeping, le peace-enforcement et le peacebuilding étaient censés répondre à l'évolution de la violence qui, de politique, est devenue criminelle, puis sociale. Le state-building, l'institution-building et le capacity-building devaient refonder le cadre national nécessaire pour pérenniser la sécurisation imposée par l'ONU, de l'Etat et ses institutions jusqu'aux structures locales. Cela n'a pas suffi à répondre aux carences structurelles sous-tendant la crise haïtienne : les besoins criants des individus en matière de développement, qui tant qu'ils ne sont pas satisfaits, nourriront durablement une violence sociale endémique. Alors, dans l'objectif d'une résolution globale de la crise, les soldats de la paix sont-ils en mesure d'aller jusqu'à mettre en oeuvre le redressement économique ?
Les missions de paix déployées par l'ONU peuvent-elles véritablement être considérées comme la panacée indiscutable pour une résolution durable des conflits ? Par une nouvelle stratégie de maintien de la paix, fondée sur des opérations dites " intégrées ", les Nations Unies veulent désormais se donner les moyens de construire une paix multidimensionnelle, dans une ambition renouvelée de traiter les crises dans leur ensemble - tant sur le plan sécuritaire, que politique et socio-économique. Cette analyse du cas particulier de la MINUSTAH, Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, tend à nuancer la pertinence de ces actions et à mettre en lumière les déconvenues auxquelles les Casques bleus peuvent faire face, malgré leur activisme. Le peacekeeping, le peace-enforcement et le peacebuilding étaient censés répondre à l'évolution de la violence qui, de politique, est devenue criminelle, puis sociale. Le state-building, l'institution-building et le capacity-building devaient refonder le cadre national nécessaire pour pérenniser la sécurisation imposée par l'ONU, de l'Etat et ses institutions jusqu'aux structures locales. Cela n'a pas suffi à répondre aux carences structurelles sous-tendant la crise haïtienne : les besoins criants des individus en matière de développement, qui tant qu'ils ne sont pas satisfaits, nourriront durablement une violence sociale endémique. Alors, dans l'objectif d'une résolution globale de la crise, les soldats de la paix sont-ils en mesure d'aller jusqu'à mettre en oeuvre le redressement économique ?