Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce que l'homme a introduit dans le monde, son " propre ", n'est pas simplement la lumière et l'ouverture de la connaissance, mais, avant tout et pour...
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Ce que l'homme a introduit dans le monde, son " propre ", n'est pas simplement la lumière et l'ouverture de la connaissance, mais, avant tout et pour la première fois, l'ouverture à une clôture et à une opacité. La vérité est la garde de la non-vérité ; la mémoire, la garde de l'oubli, la lumière, la sauvegarde de l'obscur. C'est seulement dans l'insistance amoureuse de cet abandon, dans cette sauvegarde oublieuse de tout, que quelque chose comme connaissance et attention devient éventuellement possible. Dans l'amour, l'aimé vient, en même temps que l'amant, à la lumière dans son être voilé, dans une facticité éternelle et au-delà de l'être. Ce livre est composé de La passion de la facticité, de Giorgio Agamben, traduit de l'italien par l'auteur avec la collaboration de Charles Alunni, et de L'amour en retrait de Valeria Piazza, traduit de l'italien par Joël Gayraud.