L'ombre d'octobre. La Révolution russe et le spectre des soviets

Par : Pierre Dardot, Christian Laval

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  • Nombre de pages294
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.348 kg
  • Dimensions13,4 cm × 19,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-89596-267-0
  • EAN9782895962670
  • Date de parution02/11/2017
  • CollectionHumanités
  • ÉditeurLux Editeur

Résumé

Le mythe bolchevik est épuisé. Seuls de sinistres régimes et quelques sectes, accrochés aux emblèmes, rituels et formules desséchées, continuent aujourd'hui d'en faire une référence identitaire. A quoi bon alors en parler encore ? Le refoulement de cette histoire risquerait de nous aveugler sur la persistance de pratiques directement héritées du bolchevisme : verticalisme ouvert ou occulte au profit d'un leader, culte de l'Etat-nation, obsession de la prise du pouvoir par l'insurrection, refus de la démocratie et de l'autonomie des formes d'auto-organisation, autant d'éléments qui forment ce qu'il faut appeler "l'ombre d'Octobre".
La prise du pouvoir par les bolcheviks a été une catastrophe pour le mouvement ouvrier et pour l'histoire même de l'émancipation. Elle doit être mieux comprise dans sa logique profonde. Du Parti souverain à l'Etat national, il y a en effet continuité: le bolchevisme a été la culmination fanatique et délirante de la doctrine occidentale de la souveraineté de l'Etat. Tournant le dos à ce communisme d'Etat, une politique du commun s'invente aujourd'hui qui renoue avec d'autres expériences révolutionnaires et met en oeuvre le principe démocratique de I'autogouvernement.
Le mythe bolchevik est épuisé. Seuls de sinistres régimes et quelques sectes, accrochés aux emblèmes, rituels et formules desséchées, continuent aujourd'hui d'en faire une référence identitaire. A quoi bon alors en parler encore ? Le refoulement de cette histoire risquerait de nous aveugler sur la persistance de pratiques directement héritées du bolchevisme : verticalisme ouvert ou occulte au profit d'un leader, culte de l'Etat-nation, obsession de la prise du pouvoir par l'insurrection, refus de la démocratie et de l'autonomie des formes d'auto-organisation, autant d'éléments qui forment ce qu'il faut appeler "l'ombre d'Octobre".
La prise du pouvoir par les bolcheviks a été une catastrophe pour le mouvement ouvrier et pour l'histoire même de l'émancipation. Elle doit être mieux comprise dans sa logique profonde. Du Parti souverain à l'Etat national, il y a en effet continuité: le bolchevisme a été la culmination fanatique et délirante de la doctrine occidentale de la souveraineté de l'Etat. Tournant le dos à ce communisme d'Etat, une politique du commun s'invente aujourd'hui qui renoue avec d'autres expériences révolutionnaires et met en oeuvre le principe démocratique de I'autogouvernement.
Karl Marx
Sylvain Cypel, Pierre Dardot, Aude Lancelin, Vincent Martigny
E-book
8,99 €
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