L'oeil et l'objectif. La psychologie de la perception à l'épreuve du style cinématographique

Par : Clélia Zernik

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  • Nombre de pages344
  • PrésentationBroché
  • Poids0.465 kg
  • Dimensions14,9 cm × 21,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-7116-2357-0
  • EAN9782711623570
  • Date de parution27/06/2012
  • CollectionEssais d'art et de philosophie
  • ÉditeurVrin

Résumé

La perception ordinaire, celle de l'oeil en situation, toujours mobile et affecté, avance à tâtons et se ménage progressivement un espace en multipliant différentes vues du monde, non superposables et disjointes. A l'inverse, il semble que l'objectif de la caméra capte une représentation stable, déployée et à distance, un objet entièrement offert au regard souverain du spectateur. Toutefois, opposer ainsi le naturel de l'oeil au mécanisme objectivant de l'objectif serait méconnaître cette alchimie particulière d'art et de science qui opère dans une véritable oeuvre cinématographique.
Le style d'un cinéaste devra être, par et malgré le dispositif d'enregistrement, une question non pas d'optique mais de perception. A charge alors aux théories perceptives d'en rendre compte, et à notre étude de justifier, de développer et de limiter la pertinence d'une psychologie de l'art cinématographique. Dans quelle mesure la psychologie de la perception est-elle susceptible d'éclairer le style cinématographique ? Et, à l'inverse, le cinéma a-t-il pu faire évoluer les conceptions de l'acte perceptif ? En un surprenant parallélisme, théories perceptives et styles cinématographiques semblent rejouer le même drame, qui tantôt assimile et tantôt distingue l'oeil et l'objectif.
La perception ordinaire, celle de l'oeil en situation, toujours mobile et affecté, avance à tâtons et se ménage progressivement un espace en multipliant différentes vues du monde, non superposables et disjointes. A l'inverse, il semble que l'objectif de la caméra capte une représentation stable, déployée et à distance, un objet entièrement offert au regard souverain du spectateur. Toutefois, opposer ainsi le naturel de l'oeil au mécanisme objectivant de l'objectif serait méconnaître cette alchimie particulière d'art et de science qui opère dans une véritable oeuvre cinématographique.
Le style d'un cinéaste devra être, par et malgré le dispositif d'enregistrement, une question non pas d'optique mais de perception. A charge alors aux théories perceptives d'en rendre compte, et à notre étude de justifier, de développer et de limiter la pertinence d'une psychologie de l'art cinématographique. Dans quelle mesure la psychologie de la perception est-elle susceptible d'éclairer le style cinématographique ? Et, à l'inverse, le cinéma a-t-il pu faire évoluer les conceptions de l'acte perceptif ? En un surprenant parallélisme, théories perceptives et styles cinématographiques semblent rejouer le même drame, qui tantôt assimile et tantôt distingue l'oeil et l'objectif.