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Ils sont à nous, les mots de pierre et d'eau. L'oeil du moine, composé de 33 poèmes solaires, tisse souvenirs et songes, images et sensations, empreintes et chimères. On y retrouve les immortels de Cees Nooteboom — ferries, matelots, ressac, bestiaires, formes minérales et espèces végétales, dans une somptueuse contemplation de la beauté des paysages, intimes et géologiques. A la suite de ce premier cycle se déploie un long poème en trois parties, Adieu, plus sombre, marqué par l'enrayage du monde en 2020, qui a rendu l'ailleurs inaccessible, et la mort toujours plus proche, écrite ici telles des ondes concentriques, jusqu'à une inexorable absence.