L'Oedipe noir. Des nourrices et des mères
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- Nombre de pages108
- PrésentationBroché
- Poids0.072 kg
- Dimensions11,0 cm × 17,0 cm × 0,8 cm
- ISBN978-2-228-91054-5
- EAN9782228910545
- Date de parution05/03/2014
- CollectionPetite Bibliothèque Payot
- ÉditeurPayot
- TraducteurLéa Gauthier
- PréfacierPascale Molinier
Résumé
Qu'un enfant puisse avoir deux mères et que l'une puisse avoir "tué" l'autre, voilà qui surprendra. C'est pourtant le cas d'enfants - Blancs, souvent - ayant eu une nourrice - Noire, souvent. La nourrice est pour l'enfant, à la place de la mère biologique, la première séductrice, celle avec laquelle se met en place l'oedipe. En général, c'est le père qui pose l'interdit, mais ici ce sera la mère biologique.
Au moment de l'entrée à l'école maternelle, par exemple, elle organise la disparition de la nourrice en la congédiant puis en effaçant toutes ses traces. Pour l'enfant, quelque chose est alors perdu, rendu inaccessible : la figure même de la mère, brisée par une violence intime inouïe, dont on commence tout juste à percevoir les effets...
Au moment de l'entrée à l'école maternelle, par exemple, elle organise la disparition de la nourrice en la congédiant puis en effaçant toutes ses traces. Pour l'enfant, quelque chose est alors perdu, rendu inaccessible : la figure même de la mère, brisée par une violence intime inouïe, dont on commence tout juste à percevoir les effets...
Qu'un enfant puisse avoir deux mères et que l'une puisse avoir "tué" l'autre, voilà qui surprendra. C'est pourtant le cas d'enfants - Blancs, souvent - ayant eu une nourrice - Noire, souvent. La nourrice est pour l'enfant, à la place de la mère biologique, la première séductrice, celle avec laquelle se met en place l'oedipe. En général, c'est le père qui pose l'interdit, mais ici ce sera la mère biologique.
Au moment de l'entrée à l'école maternelle, par exemple, elle organise la disparition de la nourrice en la congédiant puis en effaçant toutes ses traces. Pour l'enfant, quelque chose est alors perdu, rendu inaccessible : la figure même de la mère, brisée par une violence intime inouïe, dont on commence tout juste à percevoir les effets...
Au moment de l'entrée à l'école maternelle, par exemple, elle organise la disparition de la nourrice en la congédiant puis en effaçant toutes ses traces. Pour l'enfant, quelque chose est alors perdu, rendu inaccessible : la figure même de la mère, brisée par une violence intime inouïe, dont on commence tout juste à percevoir les effets...