L'odeur de la peinture. L'hypothèse Rembrandt

Par : Gérard Dessons

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  • Nombre de pages168
  • PrésentationBroché
  • Poids0.14 kg
  • Dimensions12,0 cm × 15,6 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-84578-153-5
  • EAN9782845781535
  • Date de parution18/04/2013
  • ÉditeurManucius (Editions)

Résumé

" L'odeur de la peinture pourrait te faire du mal ! " Par ces mots, Rembrandt prévenait les visiteurs de son atelier, intrigués par la facture singulière de ses tableaux, du danger de s'en approcher. Au regard de la place particulière de cette oeuvre dans l'histoire de l'art, on peut formuler l'hypothèse que le propos de Rembrandt présentait, au-delà de considérations matérielles, une conception " toxique " de la peinture, alors inacceptable pour une partie de ses contemporains.
Le Boeuf écorché est exemplaire de cette manière nouvelle, faite d'une pâte épaisse, triturée par de larges mouvements de brosse. Si cette façon de peindre convient pour un tableau de boucherie, le problème se pose lorsque les modèles sont des portraits et des nus. Le tableau fait alors surgir le questionnement du rapport faussé entre la peinture et la beauté, de l'inadéquation entre l'art et le goût.
Il s'agit alors de s'interroger sur la force unique d'une oeuvre capable de provoquer, chez qui la contemple, un vacillement de la raison.
" L'odeur de la peinture pourrait te faire du mal ! " Par ces mots, Rembrandt prévenait les visiteurs de son atelier, intrigués par la facture singulière de ses tableaux, du danger de s'en approcher. Au regard de la place particulière de cette oeuvre dans l'histoire de l'art, on peut formuler l'hypothèse que le propos de Rembrandt présentait, au-delà de considérations matérielles, une conception " toxique " de la peinture, alors inacceptable pour une partie de ses contemporains.
Le Boeuf écorché est exemplaire de cette manière nouvelle, faite d'une pâte épaisse, triturée par de larges mouvements de brosse. Si cette façon de peindre convient pour un tableau de boucherie, le problème se pose lorsque les modèles sont des portraits et des nus. Le tableau fait alors surgir le questionnement du rapport faussé entre la peinture et la beauté, de l'inadéquation entre l'art et le goût.
Il s'agit alors de s'interroger sur la force unique d'une oeuvre capable de provoquer, chez qui la contemple, un vacillement de la raison.