L'Italie de la Renaissance à l'Unité, XVIème-XIXème siècle

Par : Philippe Gut

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  • Nombre de pages255
  • PrésentationBroché
  • Poids0.34 kg
  • Dimensions14,9 cm × 20,8 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-01-145221-X
  • EAN9782011452214
  • Date de parution04/01/2001
  • CollectionCarré Histoire
  • ÉditeurHachette

Résumé

Du XVIe au XVIIIe siècle, l'Italie reste le berceau de la pensée, de la culture et de l'art européens. Les hommes politiques et les artistes de l'Italie moderne ne jouissent pourtant pas d'une reconnaissance égale de leurs grands prédécesseurs du XVe et du XVIe siècle. Devenue, au terme des guerres d'Italie (1492-1559), une partie de l'Empire des Habsbourg d'Espagne, puis d'Autriche et des Bourbons, l'Italie n'est plus sur l'échiquier européen que le théâtre d'un enjeu entre les grandes puissances qui la dominent. Divisée en plusieurs Etats d'inégale importance, l'Italie, au travers de ses élites aristocratiques et bourgeoises, aspire peu à peu à l'unification économique et politique. En témoignent les expériences originales qui eurent lieu dans le cadre du despotisme autrichien ou du réformisme bourbonien au temps de l'Illuminismo, les Lumières italiennes. Cette prise de conscience d'une unité nationale se développe surtout lorsqu'elle est confrontée aux idées et aux principes de la Révolution française. Pourtant, sous l'hégémonie française au début du XIXe siècle, la péninsule ne connaîtra pas de modifications radicales. Il faudra traverser la Restauration consécutive à la chute de l'Empire napoléonien et quelques révolutions manquées pour que l'idéologie unitaire prenne véritablement corps dans ce qu'on appelle le Risorgimento, la renaissance politique de l'Italie. Au lendemain du " Printemps des peuples " (1848-1849), l'idée nationale se concrétise autour du seul Etat italien qui ait sauvegardé son autonomie, le Piémont, et aboutit finalement, en 1860, à l'unification de la plus grande partie du pays en un Royaume dont Turin devient la capitale, avait que Venise et Rome ne s'unissent au nouvel Etat. C'est ce long cheminement et ses multiples aspects que ce livre vise à retracer.
Du XVIe au XVIIIe siècle, l'Italie reste le berceau de la pensée, de la culture et de l'art européens. Les hommes politiques et les artistes de l'Italie moderne ne jouissent pourtant pas d'une reconnaissance égale de leurs grands prédécesseurs du XVe et du XVIe siècle. Devenue, au terme des guerres d'Italie (1492-1559), une partie de l'Empire des Habsbourg d'Espagne, puis d'Autriche et des Bourbons, l'Italie n'est plus sur l'échiquier européen que le théâtre d'un enjeu entre les grandes puissances qui la dominent. Divisée en plusieurs Etats d'inégale importance, l'Italie, au travers de ses élites aristocratiques et bourgeoises, aspire peu à peu à l'unification économique et politique. En témoignent les expériences originales qui eurent lieu dans le cadre du despotisme autrichien ou du réformisme bourbonien au temps de l'Illuminismo, les Lumières italiennes. Cette prise de conscience d'une unité nationale se développe surtout lorsqu'elle est confrontée aux idées et aux principes de la Révolution française. Pourtant, sous l'hégémonie française au début du XIXe siècle, la péninsule ne connaîtra pas de modifications radicales. Il faudra traverser la Restauration consécutive à la chute de l'Empire napoléonien et quelques révolutions manquées pour que l'idéologie unitaire prenne véritablement corps dans ce qu'on appelle le Risorgimento, la renaissance politique de l'Italie. Au lendemain du " Printemps des peuples " (1848-1849), l'idée nationale se concrétise autour du seul Etat italien qui ait sauvegardé son autonomie, le Piémont, et aboutit finalement, en 1860, à l'unification de la plus grande partie du pays en un Royaume dont Turin devient la capitale, avait que Venise et Rome ne s'unissent au nouvel Etat. C'est ce long cheminement et ses multiples aspects que ce livre vise à retracer.