L'Italie. Réussites et échecs d'une République

Par : Marie-Hélène Caspar, Mariella Colin, Janine Menet-Genty, Daniela Rechenmann
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay estimée à partir du 2 décembre
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages302
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.333 kg
  • Dimensions13,7 cm × 22,0 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-86931-064-1
  • EAN9782869310643
  • Date de parution01/03/1993
  • CollectionVoies de l'histoire
  • ÉditeurMinerve

Résumé

Depuis deux ans, le paysage politique italien a considérablement changé. Cependant, même si, aux élections législatives de 1994, l'écroulement des partis traditionnels a conduit à une alternance singulière entre "anciens" et "nouveaux" conservateurs, le cadre institutionnel demeure identique. Née en 1948, la première République italienne survit aux tempêtes politico-judiciaires et à la fin du régime démocrate chrétien.
Une fois de plus, analyses et prévisions ont été démenties. Très différente des stéréotypes tenaces qui l'accompagnent, l'Italie a brûlé en quelques décennies les étapes d'une transformation radicale. Pays pauvre et arriéré en 1945, elle est passée au cinquième rang des puissances industrielles de l'OCDE. Libéralisation, urbanisation, développement économique, sécularisation et mutations sociales ont accompagné l'évolution de la République.
Solidement ancrée dans la démocratie, elle est fermement convaincue de l'intérêt d'appartenir à l'Europe. Une progression aussi rapide n'a pu se réaliser sans heurts ni dangers. L'Etat italien a vaincu le terrorisme des années 1970 et, plus récemment, remporté d'importants succès dans la lutte contre la criminalité organisée, mais la "question méridionale" persiste avec des déséquilibres politiques, économiques et sociaux toujours sans réponse.
Discontinuités, contrastes et paradoxes de l'histoire italienne façonnent une image complexe, composite, parfois contradictoire, mais toujours fascinante.
Depuis deux ans, le paysage politique italien a considérablement changé. Cependant, même si, aux élections législatives de 1994, l'écroulement des partis traditionnels a conduit à une alternance singulière entre "anciens" et "nouveaux" conservateurs, le cadre institutionnel demeure identique. Née en 1948, la première République italienne survit aux tempêtes politico-judiciaires et à la fin du régime démocrate chrétien.
Une fois de plus, analyses et prévisions ont été démenties. Très différente des stéréotypes tenaces qui l'accompagnent, l'Italie a brûlé en quelques décennies les étapes d'une transformation radicale. Pays pauvre et arriéré en 1945, elle est passée au cinquième rang des puissances industrielles de l'OCDE. Libéralisation, urbanisation, développement économique, sécularisation et mutations sociales ont accompagné l'évolution de la République.
Solidement ancrée dans la démocratie, elle est fermement convaincue de l'intérêt d'appartenir à l'Europe. Une progression aussi rapide n'a pu se réaliser sans heurts ni dangers. L'Etat italien a vaincu le terrorisme des années 1970 et, plus récemment, remporté d'importants succès dans la lutte contre la criminalité organisée, mais la "question méridionale" persiste avec des déséquilibres politiques, économiques et sociaux toujours sans réponse.
Discontinuités, contrastes et paradoxes de l'histoire italienne façonnent une image complexe, composite, parfois contradictoire, mais toujours fascinante.