L'invention lyrique. Visages d'auteur, figures du poête et voix lyrique chez Ronsard

Par : Benedikte Andersson

Formats :

    • Nombre de pages824
    • PrésentationRelié
    • Poids1.32 kg
    • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 0,1 cm
    • ISBN978-2-7453-1964-7
    • EAN9782745319647
    • Date de parution23/02/2011
    • ÉditeurHonoré Champion

    Résumé

    Dans son souci de promouvoir la dignité de la littérature de langue vulgaire, la Renaissance restaure la catégorie antique du lyrique. Comme Horace, Ronsard définit son identité de poète lyrique et construit sa poétique à travers l’imitation des illustres lyriques qui l’ont précédé. En 1550, fidèle à la poétique musicale et variée de Pindare et au modèle de subjectivité autobiographique horatien, Ronsard cherche à inventer dans ses odes la poésie lyrique française. Puis, sous l’influence de la découverte du pseudo-Anacréon notamment, il promeut une nouvelle conception de la poésie lyrique, ouverte à des formes variées et reposant davantage sur la voix que sur la forme musicale. Dès lors, la voix ronsardienne fait résonner dans l’œuvre un écho lyrique qui met fin à une conception purement générique et hypertextuelle de la poésie lyrique. La primauté de la voix assure l’autorité du poète et se manifeste dans la mythologie, dans l’imaginaire de l’inspiration et dans la polyphonie énonciative. Elle participe à l’institutionnalisation de l’œuvre de Ronsard comme modèle d’un lyrisme nouveau. Forme, genre et mode, la catégorie du lyrique ronsardienne se situe au carrefour des poétiques lyriques antiques et modernes.
    Dans son souci de promouvoir la dignité de la littérature de langue vulgaire, la Renaissance restaure la catégorie antique du lyrique. Comme Horace, Ronsard définit son identité de poète lyrique et construit sa poétique à travers l’imitation des illustres lyriques qui l’ont précédé. En 1550, fidèle à la poétique musicale et variée de Pindare et au modèle de subjectivité autobiographique horatien, Ronsard cherche à inventer dans ses odes la poésie lyrique française. Puis, sous l’influence de la découverte du pseudo-Anacréon notamment, il promeut une nouvelle conception de la poésie lyrique, ouverte à des formes variées et reposant davantage sur la voix que sur la forme musicale. Dès lors, la voix ronsardienne fait résonner dans l’œuvre un écho lyrique qui met fin à une conception purement générique et hypertextuelle de la poésie lyrique. La primauté de la voix assure l’autorité du poète et se manifeste dans la mythologie, dans l’imaginaire de l’inspiration et dans la polyphonie énonciative. Elle participe à l’institutionnalisation de l’œuvre de Ronsard comme modèle d’un lyrisme nouveau. Forme, genre et mode, la catégorie du lyrique ronsardienne se situe au carrefour des poétiques lyriques antiques et modernes.
    Phèdre
    4/5
    4.1/5
    Jean Racine
    E-book
    2,99 €