L'invention des "pensées' de Pascal. Les éditions de Port-Royal 1670-1678

Par : Marie Pérouse
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  • Nombre de pages608
  • PrésentationBroché
  • Poids0.98 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 0,1 cm
  • ISBN978-2-7453-2728-4
  • EAN9782745327284
  • Date de parution02/10/2013
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

Les Pensées de M. Pascal sur la religion chrestienne, et sur quelques autres sujets, parurent chez Guillaume Desprez en 1670. La genèse de cette première édition, qui devait fournir le seul accès du lectorat aux Pensées jusqu’au Rapport de Victor Cousin en 1842, constitue l’objet de cette étude. En effet, les libertés que le "comité de Port-Royal" prit avec le texte pascalien, afin de convertir en livre les fragments inachevés qui avaient été retrouvés à la mort de leur auteur, sont bien connues, et conduisent souvent à sous-estimer l’intérêt de cet ouvrage passionnant.
Il restait à dégager les critères idéologiques et esthétiques qui présidèrent à son élaboration, ce qui implique de réévaluer la notion de fidélité : en préférant, à la lettre du texte pascalien, ce qu’ils considéraient comme son esprit, les premiers éditeurs des Pensées ont obéi à une certaine idée de la littéralité, qui mérite amplement d’être envisagée avec soin.
Les Pensées de M. Pascal sur la religion chrestienne, et sur quelques autres sujets, parurent chez Guillaume Desprez en 1670. La genèse de cette première édition, qui devait fournir le seul accès du lectorat aux Pensées jusqu’au Rapport de Victor Cousin en 1842, constitue l’objet de cette étude. En effet, les libertés que le "comité de Port-Royal" prit avec le texte pascalien, afin de convertir en livre les fragments inachevés qui avaient été retrouvés à la mort de leur auteur, sont bien connues, et conduisent souvent à sous-estimer l’intérêt de cet ouvrage passionnant.
Il restait à dégager les critères idéologiques et esthétiques qui présidèrent à son élaboration, ce qui implique de réévaluer la notion de fidélité : en préférant, à la lettre du texte pascalien, ce qu’ils considéraient comme son esprit, les premiers éditeurs des Pensées ont obéi à une certaine idée de la littéralité, qui mérite amplement d’être envisagée avec soin.