L'intérêt général en partage. La reconnaissance d'utilité publique des associations en République (1870-1914)
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- Nombre de pages384
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.47 kg
- Dimensions13,9 cm × 21,0 cm × 3,5 cm
- ISBN978-2-7246-4185-1
- EAN9782724641851
- Date de parution20/10/2023
- CollectionDomaine Histoire
- ÉditeurSciences Po (Les Presses de)
Résumé
Dès les années 1870, les fondateurs de la République entendent consacrer la prétention de l'Etat à incarner et à mettre en oeuvre l'intérêt général. Ils ont ainsi inscrit à leur programme le développement de services publics nombreux et accessibles. Mais, dans un contexte où les ressources fiscales sont limitées, les républicains au pouvoir ne peuvent, ni souvent ne souhaitent, se passer des services que les organisations non lucratives, religieuses ou non, rendent à la collectivité.
S'ils confient en partie à l'initiative privée la réalisation de leurs projets sociaux, culturels et éducatifs, ils espèrent l'encadrer en la labellisant d' "utilité publique" . L'étude des archives du Conseil d'Etat, maître d'oeuvre de cette procédure d'accréditation, permet de restituer la vitalité et la diversité du monde associatif au tournant des XIXe et XXe siècles. Il donne surtout à voir une image plus contrastée de la IIIe République, qui a su remanier les frontières entre le public et le privé, offrant au second une place inédite, tout en consolidant l'Etat.
S'ils confient en partie à l'initiative privée la réalisation de leurs projets sociaux, culturels et éducatifs, ils espèrent l'encadrer en la labellisant d' "utilité publique" . L'étude des archives du Conseil d'Etat, maître d'oeuvre de cette procédure d'accréditation, permet de restituer la vitalité et la diversité du monde associatif au tournant des XIXe et XXe siècles. Il donne surtout à voir une image plus contrastée de la IIIe République, qui a su remanier les frontières entre le public et le privé, offrant au second une place inédite, tout en consolidant l'Etat.
Dès les années 1870, les fondateurs de la République entendent consacrer la prétention de l'Etat à incarner et à mettre en oeuvre l'intérêt général. Ils ont ainsi inscrit à leur programme le développement de services publics nombreux et accessibles. Mais, dans un contexte où les ressources fiscales sont limitées, les républicains au pouvoir ne peuvent, ni souvent ne souhaitent, se passer des services que les organisations non lucratives, religieuses ou non, rendent à la collectivité.
S'ils confient en partie à l'initiative privée la réalisation de leurs projets sociaux, culturels et éducatifs, ils espèrent l'encadrer en la labellisant d' "utilité publique" . L'étude des archives du Conseil d'Etat, maître d'oeuvre de cette procédure d'accréditation, permet de restituer la vitalité et la diversité du monde associatif au tournant des XIXe et XXe siècles. Il donne surtout à voir une image plus contrastée de la IIIe République, qui a su remanier les frontières entre le public et le privé, offrant au second une place inédite, tout en consolidant l'Etat.
S'ils confient en partie à l'initiative privée la réalisation de leurs projets sociaux, culturels et éducatifs, ils espèrent l'encadrer en la labellisant d' "utilité publique" . L'étude des archives du Conseil d'Etat, maître d'oeuvre de cette procédure d'accréditation, permet de restituer la vitalité et la diversité du monde associatif au tournant des XIXe et XXe siècles. Il donne surtout à voir une image plus contrastée de la IIIe République, qui a su remanier les frontières entre le public et le privé, offrant au second une place inédite, tout en consolidant l'Etat.