L'Interdiction De Se Contredire Au Detriment D'Autrui
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- Nombre de pages192
- PrésentationBroché
- Poids0.36 kg
- Dimensions16,1 cm × 240,0 cm × 1,5 cm
- ISBN2-7178-4175-X
- EAN9782717841756
- Date de parution28/03/2001
- CollectionEtudes juridiques
- ÉditeurEconomica
Résumé
L'interdiction de se contredire au détriment d'autrui est connue en droit anglais sous le nom d'estoppel by representation, ou en droit allemand, à travers le principe du venire contra factum proprium. Il s'agit pour l'essentiel, quand on a créé chez autrui une attente légitime, de ne pas changer de comportement au détriment de ce dernier. C'est un devoir de cohérence avec soi-même. Ce principe a gagné peu à peu le droit du commerce international et le droit du contentieux. Mais il semble aussi avoir des applications en droit civil ou commercial. N'est-ce pas le cas par exemple quand la jurisprudence condamne un concédant qui après avoir imposé des investissements à son distributeur, lui laissant croire que le contrat serait maintenu, le rompt très rapidement ? Ou encore, dans un tout autre domaine, quand la Cour de cassation sanctionne l'homme, qui après avoir fait sciemment une reconnaissance mensongère d'enfant naturel, vient à en demander la nullité au détriment de l'enfant ? Les exemples sont en réalité nombreux. Ils invitent à se poser la question de savoir s'ils traduisent l'émergence d'un principe général et, en tout état de cause, s'il est ou non opportun de consacrer un tel principe.
L'interdiction de se contredire au détriment d'autrui est connue en droit anglais sous le nom d'estoppel by representation, ou en droit allemand, à travers le principe du venire contra factum proprium. Il s'agit pour l'essentiel, quand on a créé chez autrui une attente légitime, de ne pas changer de comportement au détriment de ce dernier. C'est un devoir de cohérence avec soi-même. Ce principe a gagné peu à peu le droit du commerce international et le droit du contentieux. Mais il semble aussi avoir des applications en droit civil ou commercial. N'est-ce pas le cas par exemple quand la jurisprudence condamne un concédant qui après avoir imposé des investissements à son distributeur, lui laissant croire que le contrat serait maintenu, le rompt très rapidement ? Ou encore, dans un tout autre domaine, quand la Cour de cassation sanctionne l'homme, qui après avoir fait sciemment une reconnaissance mensongère d'enfant naturel, vient à en demander la nullité au détriment de l'enfant ? Les exemples sont en réalité nombreux. Ils invitent à se poser la question de savoir s'ils traduisent l'émergence d'un principe général et, en tout état de cause, s'il est ou non opportun de consacrer un tel principe.