L'interculturalité dans les opérations militaires. Le cas américain en Irak et en Afghanistan

Par : Nathalie Ruffié

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  • Nombre de pages135
  • PrésentationBroché
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-84924-411-1
  • EAN9782849244111
  • Date de parution01/06/2015
  • CollectionGéo-sécurité
  • ÉditeurCygne (Editions du)
  • PréfacierFrançois Chauvancy
  • Personne interviewéeFranck Faubladier

Résumé

Les facteurs humains et sociaux sont aujourd'hui une donnée essentielle dans la planification et l'exécution des conflits. Ils furent pertinents dans les expériences passées (Malaisie, Viet Nam, Algérie, etc.) mais ayant été vécus comme de mauvaises expériences par les puissances occidentales, ils furent mis de côté. Les théâtres irakiens et afghans ont remis au goût du jour et ont fini d'institutionnaliser la doctrine de contre-insurrection dans laquelle la place de la population, la compréhension et l'atteinte de ses perceptions sont des objectifs primordiaux.
Ce livre traite des modalités d'actions et les relations qu'entretiennent alors les forces en présence avec les différents acteurs locaux. Tout en gardant la puissance de feu comme nécessaire à l'engagement des forces, d'autres éléments comme la diplomatie, l'économie, la religion, etc. sont dorénavant pris en compte sur l'échiquier stratégique des interventions. L'argument principal étant que la mauvaise perception des traits ethniques, religieux, sociaux des populations peut avoir des répercussions dramatiques sur la mission.
Actuellement, il est possible d'affirmer que les Etats-Unis ont pris en compte, et tentent d'améliorer cette prise de conscience, en ce qui concerne l'environnement humain des opérations. Que ce soit la mise en place de programmes spécifiques socioculturels adaptés aux terrains, la formation et l'entrainement des soldats avant projection ou encore les interactions avec les milieux informatiques, ce livre s'efforce d'analyser les moyens et les connaissances institutionnels américains créés à partir de cette prise de conscience.
Les facteurs humains et sociaux sont aujourd'hui une donnée essentielle dans la planification et l'exécution des conflits. Ils furent pertinents dans les expériences passées (Malaisie, Viet Nam, Algérie, etc.) mais ayant été vécus comme de mauvaises expériences par les puissances occidentales, ils furent mis de côté. Les théâtres irakiens et afghans ont remis au goût du jour et ont fini d'institutionnaliser la doctrine de contre-insurrection dans laquelle la place de la population, la compréhension et l'atteinte de ses perceptions sont des objectifs primordiaux.
Ce livre traite des modalités d'actions et les relations qu'entretiennent alors les forces en présence avec les différents acteurs locaux. Tout en gardant la puissance de feu comme nécessaire à l'engagement des forces, d'autres éléments comme la diplomatie, l'économie, la religion, etc. sont dorénavant pris en compte sur l'échiquier stratégique des interventions. L'argument principal étant que la mauvaise perception des traits ethniques, religieux, sociaux des populations peut avoir des répercussions dramatiques sur la mission.
Actuellement, il est possible d'affirmer que les Etats-Unis ont pris en compte, et tentent d'améliorer cette prise de conscience, en ce qui concerne l'environnement humain des opérations. Que ce soit la mise en place de programmes spécifiques socioculturels adaptés aux terrains, la formation et l'entrainement des soldats avant projection ou encore les interactions avec les milieux informatiques, ce livre s'efforce d'analyser les moyens et les connaissances institutionnels américains créés à partir de cette prise de conscience.