L'intellectuel, l'État et la révolution. Essais sur le communisme chinois et le socialisme réel
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- Nombre de pages352
- PrésentationBroché
- Poids0.438 kg
- Dimensions1,4 cm × 2,2 cm × 0,2 cm
- ISBN2-7384-5865-3
- EAN9782738458650
- Date de parution01/12/1997
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Le socialisme réel est en voie de disparition. Son origine et sa signification sont pourtant encore pleines d'énigmes. Ce livre explore des aspects significatifs dans la formation et la transformation du "socialisme" chinois, des origines à la crise du postmaoïsme. Ce n'est pas l'action libératrice des forces populaires qui est au coeur des mouvements révolutionnaires avant 1949. En Chine, l'urgence, la gravité de la crise nationale ne permettent pas d'attendre la maturation d'une société moderne.
Une petite minorité d'intellectuels, radicalisés par l'état désespéré du pays, s'efforce alors de mobiliser des masses encore passives. Le maoïsme incarnera ce processus où une élite restreinte agit dans un milieu paysan étranger au projet de modernité porté par les révolutionnaires urbains. Il en résulte une logique de commandement et d'animation du social qui met précocement en place les fondations d'un Etat autoritaire.
La trajectoire chinoise reproduit ainsi par son mouvement propre, sans imposition extérieure, l'itinéraire soviétique. Trouver une autre orientation est la tâche abandonnée par Mao à ses héritiers. Elle les conduit à réinsérer actuellement la Chine dans l'économie mondiale capitaliste. Le projet d'auto-émancipation sociale, qui fut au coeur du projet marxien, n'était pas au rendez-vous du XXe siècle chinois.
Une petite minorité d'intellectuels, radicalisés par l'état désespéré du pays, s'efforce alors de mobiliser des masses encore passives. Le maoïsme incarnera ce processus où une élite restreinte agit dans un milieu paysan étranger au projet de modernité porté par les révolutionnaires urbains. Il en résulte une logique de commandement et d'animation du social qui met précocement en place les fondations d'un Etat autoritaire.
La trajectoire chinoise reproduit ainsi par son mouvement propre, sans imposition extérieure, l'itinéraire soviétique. Trouver une autre orientation est la tâche abandonnée par Mao à ses héritiers. Elle les conduit à réinsérer actuellement la Chine dans l'économie mondiale capitaliste. Le projet d'auto-émancipation sociale, qui fut au coeur du projet marxien, n'était pas au rendez-vous du XXe siècle chinois.
Le socialisme réel est en voie de disparition. Son origine et sa signification sont pourtant encore pleines d'énigmes. Ce livre explore des aspects significatifs dans la formation et la transformation du "socialisme" chinois, des origines à la crise du postmaoïsme. Ce n'est pas l'action libératrice des forces populaires qui est au coeur des mouvements révolutionnaires avant 1949. En Chine, l'urgence, la gravité de la crise nationale ne permettent pas d'attendre la maturation d'une société moderne.
Une petite minorité d'intellectuels, radicalisés par l'état désespéré du pays, s'efforce alors de mobiliser des masses encore passives. Le maoïsme incarnera ce processus où une élite restreinte agit dans un milieu paysan étranger au projet de modernité porté par les révolutionnaires urbains. Il en résulte une logique de commandement et d'animation du social qui met précocement en place les fondations d'un Etat autoritaire.
La trajectoire chinoise reproduit ainsi par son mouvement propre, sans imposition extérieure, l'itinéraire soviétique. Trouver une autre orientation est la tâche abandonnée par Mao à ses héritiers. Elle les conduit à réinsérer actuellement la Chine dans l'économie mondiale capitaliste. Le projet d'auto-émancipation sociale, qui fut au coeur du projet marxien, n'était pas au rendez-vous du XXe siècle chinois.
Une petite minorité d'intellectuels, radicalisés par l'état désespéré du pays, s'efforce alors de mobiliser des masses encore passives. Le maoïsme incarnera ce processus où une élite restreinte agit dans un milieu paysan étranger au projet de modernité porté par les révolutionnaires urbains. Il en résulte une logique de commandement et d'animation du social qui met précocement en place les fondations d'un Etat autoritaire.
La trajectoire chinoise reproduit ainsi par son mouvement propre, sans imposition extérieure, l'itinéraire soviétique. Trouver une autre orientation est la tâche abandonnée par Mao à ses héritiers. Elle les conduit à réinsérer actuellement la Chine dans l'économie mondiale capitaliste. Le projet d'auto-émancipation sociale, qui fut au coeur du projet marxien, n'était pas au rendez-vous du XXe siècle chinois.