L'Institution en négation
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- Nombre de pages311
- PrésentationBroché
- Poids0.34 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,2 cm
- ISBN978-2-918682-18-9
- EAN9782918682189
- Date de parution17/03/2012
- CollectionTiers corps
- ÉditeurArkhê éditions
- TraducteurLouis Bonalumi
- PréfacierPierangelo Di Vittorio
Résumé
Quand il prend la tête de l'hôpital psychiatrique de Gorizia,
aux débuts des années 1960, Franco Basaglia constate que
l'institution, lieu d'exclusion social, réduit la "folie" à des
paramètres purement médico-biologiques, et tend à chosifier
radicalement le patient: de sujet, il devient objet, de "personne
à comprendre", il devient "problème à gérer". Exproprié du
sens de sa souffrance comme de sa parole, le patient, réduit au
statut de "danger pour lui-même et la société", n'est plus
soigné, mais simplement parqué.
Franco Basaglia, en un geste inédit et révolutionnaire, décide alors de rompre avec la structure asilaire. Son asile psychiatrique n'est plus un espace fermé, mais ouvert. Les patients peuvent librement en sortir, les proches librement les visiter. Des assemblées générales, quotidiennes et non obligatoires, réunissent psychiatres, personnels soignants et patients, et permettent de fixer démocratiquement les règles de la vie communautaire.
Franco Basaglia, en un geste inédit et révolutionnaire, décide alors de rompre avec la structure asilaire. Son asile psychiatrique n'est plus un espace fermé, mais ouvert. Les patients peuvent librement en sortir, les proches librement les visiter. Des assemblées générales, quotidiennes et non obligatoires, réunissent psychiatres, personnels soignants et patients, et permettent de fixer démocratiquement les règles de la vie communautaire.
Quand il prend la tête de l'hôpital psychiatrique de Gorizia,
aux débuts des années 1960, Franco Basaglia constate que
l'institution, lieu d'exclusion social, réduit la "folie" à des
paramètres purement médico-biologiques, et tend à chosifier
radicalement le patient: de sujet, il devient objet, de "personne
à comprendre", il devient "problème à gérer". Exproprié du
sens de sa souffrance comme de sa parole, le patient, réduit au
statut de "danger pour lui-même et la société", n'est plus
soigné, mais simplement parqué.
Franco Basaglia, en un geste inédit et révolutionnaire, décide alors de rompre avec la structure asilaire. Son asile psychiatrique n'est plus un espace fermé, mais ouvert. Les patients peuvent librement en sortir, les proches librement les visiter. Des assemblées générales, quotidiennes et non obligatoires, réunissent psychiatres, personnels soignants et patients, et permettent de fixer démocratiquement les règles de la vie communautaire.
Franco Basaglia, en un geste inédit et révolutionnaire, décide alors de rompre avec la structure asilaire. Son asile psychiatrique n'est plus un espace fermé, mais ouvert. Les patients peuvent librement en sortir, les proches librement les visiter. Des assemblées générales, quotidiennes et non obligatoires, réunissent psychiatres, personnels soignants et patients, et permettent de fixer démocratiquement les règles de la vie communautaire.