L'ingérence écologique
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- Nombre de pages304
- PrésentationBroché
- Poids0.545 kg
- Dimensions16,1 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
- ISBN2-87671-215-6
- EAN9782876712157
- Date de parution01/12/1995
- ÉditeurFrison Roche (Editions)
Résumé
Saccagée, dévastée par une majorité de peuples pauvres ; consommée, gaspillée par une minorité d'Etats riches, la terre n'en finit pas de suer ses richesses pour assurer la survie d'une espèce particulèrement ingrate : l'homme.
Jusqu'ici elle a nourri très chichement les uns, pantagruéliquement les autres, mais aucun d'eux ne lui a accordé sa gratitude.
L'accumulation des moyens de la détruire pacifiquement, si l'on peut dire, est le véritable produit de l'évolution de l'humanité qui donne l'impression d'avoir une planète de rechange, tant elle massacre celle-ci.
Dans la société internationale quelle que soit l'époque, l'idée de la souveraineté étatique a toujours prévalu sur celle d'ingérence. Mais que seraient-elles l'une sans l'autre ?
Il devient évident que l'addition de tous les problèmes écologiques représente une facture que la Nature ne pourra pas honorer indéfiniment. La tolérance à la pollution dont certains pays font montre, n'est plus tolérable ; il importe donc de soumettre la notion de souveraineté à un nouvel examen ; ce qui amène à mettre en chantier une nouvelle réflexion sur le principe de l'ingérence.
C'est le sujet de ce livre qui, sans être celui d'un catastrophologue, invite à réfléchir pendant qu'il est encore temps sur le principe fondamental, bien qu'encore non appliqué, qu'aucnun pays n'a le droit de faire des choix technologiques susceptibles de porter atteinte à l'environnement mondial.
Alors qu'un nouveau type de droit essaie de naître dans le contexte peu favorable de la souveraineté des Etats, il serait regrettable d'en limiter la discussion aux habituelles analyses diplomatiques où règnent de faux menuisiers de la langue de bois. De même qu'il serait dangereux, sous couvert du respect de la Démocratie, de créer des instruments d'intervention dont l'usage serait d'avance paralysé par les artifices innombrables du juridisme international.
Dans le domaine du droit de l'environnement, l'imagination doit être à la hauteur du savoir-faire technologique des pollueurs.
Saccagée, dévastée par une majorité de peuples pauvres ; consommée, gaspillée par une minorité d'Etats riches, la terre n'en finit pas de suer ses richesses pour assurer la survie d'une espèce particulèrement ingrate : l'homme.
Jusqu'ici elle a nourri très chichement les uns, pantagruéliquement les autres, mais aucun d'eux ne lui a accordé sa gratitude.
L'accumulation des moyens de la détruire pacifiquement, si l'on peut dire, est le véritable produit de l'évolution de l'humanité qui donne l'impression d'avoir une planète de rechange, tant elle massacre celle-ci.
Dans la société internationale quelle que soit l'époque, l'idée de la souveraineté étatique a toujours prévalu sur celle d'ingérence. Mais que seraient-elles l'une sans l'autre ?
Il devient évident que l'addition de tous les problèmes écologiques représente une facture que la Nature ne pourra pas honorer indéfiniment. La tolérance à la pollution dont certains pays font montre, n'est plus tolérable ; il importe donc de soumettre la notion de souveraineté à un nouvel examen ; ce qui amène à mettre en chantier une nouvelle réflexion sur le principe de l'ingérence.
C'est le sujet de ce livre qui, sans être celui d'un catastrophologue, invite à réfléchir pendant qu'il est encore temps sur le principe fondamental, bien qu'encore non appliqué, qu'aucnun pays n'a le droit de faire des choix technologiques susceptibles de porter atteinte à l'environnement mondial.
Alors qu'un nouveau type de droit essaie de naître dans le contexte peu favorable de la souveraineté des Etats, il serait regrettable d'en limiter la discussion aux habituelles analyses diplomatiques où règnent de faux menuisiers de la langue de bois. De même qu'il serait dangereux, sous couvert du respect de la Démocratie, de créer des instruments d'intervention dont l'usage serait d'avance paralysé par les artifices innombrables du juridisme international.
Dans le domaine du droit de l'environnement, l'imagination doit être à la hauteur du savoir-faire technologique des pollueurs.

