Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Penser en acte : et l'homme préfère considérer la formule comme simple juxtaposition de mots, quand il fait le constat d'une " pensée séparée de...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 5 octobre et le 15 octobre
En librairie
Résumé
Penser en acte : et l'homme préfère considérer la formule comme simple juxtaposition de mots, quand il fait le constat d'une " pensée séparée de la vie ".
Cela viendrait-il de ce qu'il ne pense qu'avec des mots, qui le tirent le plus souvent vers ce qu'ils veulent communément dire, et non plus vers ce qu'il voudrait, lui, penser ?
Comment chercher, alors, une façon acceptable d'être et de penser ?
Tout au long de ses carnets d'Ouessant, de postfaces tardives à Croire devoir penser, d'essais parallèles de transcriptions à l'infinitif de Descartes, Nietzsche, Wittgenstein, Kant, Aristote ou Heidegger, et d'annotations au " chantier de la philosophie ", Emmanuel Fournier détaille avec une grande honnêteté et un sens minutieux de l'humour ce qu'il entend par " penser à l'infinitif ".
Croire devoir penser était paru en 1996 dans cette même collection.