L'Indochine sous Vichy. Entre Révolution nationale, collaboration et identités nationales 1940-1945
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- Nombre de pages520
- PrésentationBroché
- Poids0.84 kg
- Dimensions15,8 cm × 24,0 cm × 3,8 cm
- ISBN978-2-36013-074-0
- EAN9782360130740
- Date de parution15/11/2012
- ÉditeurRiveneuve
- PréfacierEmmanuel Poisson
Résumé
Hanoi, juin 1940. La nouvelle de la fuite du gouvernement à Bordeaux, puis de l'humiliant armistice du 22 juin résonnent comme un coup de tonnerre dans la possession française d'Indochine. Se présente alors un formidable défi pour les autorités coloniales : comment assurer, à plus de 12 000 kms d'une métropole assommée par la défaite, le maintien de la colonie, tout en résistant aux prétentions impériales du Japon, redoutable allié de l'Allemagne ? Face à une contestation locale, nationaliste, communiste, japonaise et à la menace de sécession de l'empire que fait courir la dissidence gaulliste, le régime de Vichy apparaît comme l'emblème d'un pouvoir légal, il reste garant de stabilité aux yeux des autorités coloniales.
C'est ainsi que l'Indochine, sous la direction de son gouverneur général, l'amiral Decoux, devient de 1940 à 1945 le laboratoire d'une Révolution nationale destinée à créer cet "homme nouveau" que vante le nouveau régime. Jouant aux apprentis sorciers, les autorités françaises instaurent une politique de collaboration avec le Japon en guerre et une politique identitaire et raciale novatrice pour les populations colonisées.
Si les autorités pensent contrôler l'Indochine, dans les faits ces deux politiques creuseront le tombeau du colonialisme français et pèseront lourdement sur l'avenir de la péninsule en 1945. Résultat d'un travail de plusieurs années en Asie du Sud-Est, éclairé par des archives nouvelles, françaises mais également vietnamiennes, cambodgiennes et laotiennes, ce livre ouvre de nouvelles pistes de réflexion sur la Seconde Guerre mondiale.
Plus qu'une simple parenthèse, voici un pan essentiel de l'histoire méconnue des pays indochinois, mais aussi de l'histoire française pendant les années noires.
C'est ainsi que l'Indochine, sous la direction de son gouverneur général, l'amiral Decoux, devient de 1940 à 1945 le laboratoire d'une Révolution nationale destinée à créer cet "homme nouveau" que vante le nouveau régime. Jouant aux apprentis sorciers, les autorités françaises instaurent une politique de collaboration avec le Japon en guerre et une politique identitaire et raciale novatrice pour les populations colonisées.
Si les autorités pensent contrôler l'Indochine, dans les faits ces deux politiques creuseront le tombeau du colonialisme français et pèseront lourdement sur l'avenir de la péninsule en 1945. Résultat d'un travail de plusieurs années en Asie du Sud-Est, éclairé par des archives nouvelles, françaises mais également vietnamiennes, cambodgiennes et laotiennes, ce livre ouvre de nouvelles pistes de réflexion sur la Seconde Guerre mondiale.
Plus qu'une simple parenthèse, voici un pan essentiel de l'histoire méconnue des pays indochinois, mais aussi de l'histoire française pendant les années noires.
Hanoi, juin 1940. La nouvelle de la fuite du gouvernement à Bordeaux, puis de l'humiliant armistice du 22 juin résonnent comme un coup de tonnerre dans la possession française d'Indochine. Se présente alors un formidable défi pour les autorités coloniales : comment assurer, à plus de 12 000 kms d'une métropole assommée par la défaite, le maintien de la colonie, tout en résistant aux prétentions impériales du Japon, redoutable allié de l'Allemagne ? Face à une contestation locale, nationaliste, communiste, japonaise et à la menace de sécession de l'empire que fait courir la dissidence gaulliste, le régime de Vichy apparaît comme l'emblème d'un pouvoir légal, il reste garant de stabilité aux yeux des autorités coloniales.
C'est ainsi que l'Indochine, sous la direction de son gouverneur général, l'amiral Decoux, devient de 1940 à 1945 le laboratoire d'une Révolution nationale destinée à créer cet "homme nouveau" que vante le nouveau régime. Jouant aux apprentis sorciers, les autorités françaises instaurent une politique de collaboration avec le Japon en guerre et une politique identitaire et raciale novatrice pour les populations colonisées.
Si les autorités pensent contrôler l'Indochine, dans les faits ces deux politiques creuseront le tombeau du colonialisme français et pèseront lourdement sur l'avenir de la péninsule en 1945. Résultat d'un travail de plusieurs années en Asie du Sud-Est, éclairé par des archives nouvelles, françaises mais également vietnamiennes, cambodgiennes et laotiennes, ce livre ouvre de nouvelles pistes de réflexion sur la Seconde Guerre mondiale.
Plus qu'une simple parenthèse, voici un pan essentiel de l'histoire méconnue des pays indochinois, mais aussi de l'histoire française pendant les années noires.
C'est ainsi que l'Indochine, sous la direction de son gouverneur général, l'amiral Decoux, devient de 1940 à 1945 le laboratoire d'une Révolution nationale destinée à créer cet "homme nouveau" que vante le nouveau régime. Jouant aux apprentis sorciers, les autorités françaises instaurent une politique de collaboration avec le Japon en guerre et une politique identitaire et raciale novatrice pour les populations colonisées.
Si les autorités pensent contrôler l'Indochine, dans les faits ces deux politiques creuseront le tombeau du colonialisme français et pèseront lourdement sur l'avenir de la péninsule en 1945. Résultat d'un travail de plusieurs années en Asie du Sud-Est, éclairé par des archives nouvelles, françaises mais également vietnamiennes, cambodgiennes et laotiennes, ce livre ouvre de nouvelles pistes de réflexion sur la Seconde Guerre mondiale.
Plus qu'une simple parenthèse, voici un pan essentiel de l'histoire méconnue des pays indochinois, mais aussi de l'histoire française pendant les années noires.