Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Si les intellectuels " refusent obstinément " d'incliner leur logique devant la parole d'un général d'armée ", c'est qu'ils s'arrogent le droit de...
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Si les intellectuels " refusent obstinément " d'incliner leur logique devant la parole d'un général d'armée ", c'est qu'ils s'arrogent le droit de juger par eux-mêmes de la question ; c'est qu'ils mettent leur raison au-dessus de l'autorité ". Ainsi, Durkheim résume-t-il la ligne de front anti-dreyfusarde : faire le procès de l'individualisme, qui serait " cette grande maladie du temps présent ". Durkheim, dreyfusard de la première heure, même s'il n'a pas signé le Manifeste des intellectuels en 1898, s'emploie à réfuter cette idée de l'individualisme dans son article " L'individualisme et les intellectuels ". Il y développe une conception noble, prônant les droits et les libertés de l'individu, conscient du bien commun, tout à fait contraire à une défense de l'intérêt particulier. En formulant cette riposte, le sociologue clarifie ses positions, au fondement de son œuvre : " Être individualiste tout en disant que l'individu est un produit de la société. "