L'incrimination de génocide - Etude comparée du droit de la Cour pénale internationale et du droit français

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Mathieu Jacquelin - L'incrimination de génocide - Etude comparée du droit de la Cour pénale internationale et du droit français.
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Résumé

Résultat d’un travail de comparaison entre le droit de la Cour pénale internationale et le droit français sur le crime de génocide, l’analyse est construite autour de deux axes : le premier est relatif aux fondements de l’incrimination du génocide, le second au champ de la répression du génocide, la thèse visant ainsi à la détermination d’un concept juridique idéal de génocide. L’étude des fondements de l’incrimination, d’abord, révèle que la prohibition du génocide ne peut être envisagée qu’en référence à un souci de protection des minorités contre une entreprise de destruction de ces groupes prenant la forme d’un projet collectif.
Si le droit international, dans une optique collectiviste, place la protection des minorités au coeur de la valeur protégée par l’interdit du génocide, le Statut de Rome ne fait pas du projet collectif de destruction un élément nécessaire au crime de génocide, mais maintient l’exigence d’une intention individuelle de détruire, en tout ou partie, un tel groupe. A l’inverse, le droit français érige la notion de plan concerté en composante de l’infraction de génocide, mais n’envisage pas l’interdit du génocide comme un instrument de préservation des minorités, concevant celui-ci, dans une optique exclusivement individualiste, comme un moyen de protection de l’humanité de l’homme.
Il est donc proposé de réaliser une sorte de fusion des deux systèmes. L’étude du champ de la répression, ensuite, conduit à préconiser, comme élément moral de l’infraction de génocide, la volonté chez l’accusé d’inscrire son comportement dans l’exécution du projet collectif de destruction d’un groupe. Il est également suggéré d’unir l’ensemble des infractions liées au crime principal de génocide (incitation au génocide, entente génocidaire) en subordonnant la constitution de ces infractions à l’existence d’un projet collectif de destruction d’un groupe minoritaire et à l’existence d’une volonté chez l’accusé de s’en faire l’agent, à l’image de l’infraction principale de génocide.

Sommaire

  • FONDER L'INCRIMINATION DE GENOCIDE SUR LA PROTECTION DES GROUPES MINORITAIRES CONTRE L'EXECUTION D'UN PROJET COLLECTIF DE DESTRUCTION
    • Conférer une finalité spécifique à l'incrimination
    • Exiger la cristallisation de l'entreprise de destruction en projet génocidaire
  • SUBORDONNER LA REPRESSION DES ACTEURS DU GENOCIDE A L'EXECUTION INTENTIONNELLE DU PROJET COLLECTIF DE DESTRUCTION
    • Définir l'intention génocidaire comme la volonté d'inscrire son comportement dans l'exécution du projet collectif de destruction
    • Rattacher les acteurs de la destruction au projet collectif de destruction

Caractéristiques

  • Date de parution
    05/02/2013
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-916606-62-0
  • EAN
    9782916606620
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    670 pages
  • Poids
    1.05 Kg
  • Dimensions
    15,7 cm × 23,8 cm × 3,5 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Mathieu Jacquelin

Mathieu Jacquelin est maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

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