L'impossible Etat irakien. Les Kurdes à la recherche d'un Etat
Par :Formats :
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages186
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.23 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-343-16791-6
- EAN9782343167916
- Date de parution29/03/2019
- CollectionComprendre le Moyen-Orient
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
En 1921, l'Etat irakien a été créé "contre" les Kurdes ; s'est alors formé de fait un discours indépendantiste rejetant catégoriquement l'intégration à l'Etat irakien conçu par les Britanniques. En 2003, le même Etat irakien a été recréé "avec" les Kurdes, mais la volonté d'indépendance, la radicalisation du discours et la détermination de divorcer avec l'Irak sont plus que jamais présentes. Dès lors, les questions affluent.
Comment expliquer cette radicalisation du discours indépendantiste du nationalisme kurde en Irak entre 2003 (chute de Bagdad suite à l'invasion de l'armée américaine) et 2017 (chute de Kirkuk suite à "l'invasion" des milices de l'organisation de la Mobilisation Populaire) ? Comment expliquer cette détermination de divorcer d'un Etat dont la reconstruction a été massivement assurée par les Kurdes eux-mêmes ? Comment les acteurs nationalistes kurdes ont-ils réussi à conserver une volonté de fer pour ne jamais se sentir "Irakiens", ne jamais vouloir vivre comme "Irakiens", ne jamais s'approprier le drapeau irakien, ne jamais chanter l'hymne national irakien, ne plus parler arabe, voir l'Irak — au mieux — comme un pays de passage et — au pire — comme une force d'occupation ?
Comment expliquer cette radicalisation du discours indépendantiste du nationalisme kurde en Irak entre 2003 (chute de Bagdad suite à l'invasion de l'armée américaine) et 2017 (chute de Kirkuk suite à "l'invasion" des milices de l'organisation de la Mobilisation Populaire) ? Comment expliquer cette détermination de divorcer d'un Etat dont la reconstruction a été massivement assurée par les Kurdes eux-mêmes ? Comment les acteurs nationalistes kurdes ont-ils réussi à conserver une volonté de fer pour ne jamais se sentir "Irakiens", ne jamais vouloir vivre comme "Irakiens", ne jamais s'approprier le drapeau irakien, ne jamais chanter l'hymne national irakien, ne plus parler arabe, voir l'Irak — au mieux — comme un pays de passage et — au pire — comme une force d'occupation ?
En 1921, l'Etat irakien a été créé "contre" les Kurdes ; s'est alors formé de fait un discours indépendantiste rejetant catégoriquement l'intégration à l'Etat irakien conçu par les Britanniques. En 2003, le même Etat irakien a été recréé "avec" les Kurdes, mais la volonté d'indépendance, la radicalisation du discours et la détermination de divorcer avec l'Irak sont plus que jamais présentes. Dès lors, les questions affluent.
Comment expliquer cette radicalisation du discours indépendantiste du nationalisme kurde en Irak entre 2003 (chute de Bagdad suite à l'invasion de l'armée américaine) et 2017 (chute de Kirkuk suite à "l'invasion" des milices de l'organisation de la Mobilisation Populaire) ? Comment expliquer cette détermination de divorcer d'un Etat dont la reconstruction a été massivement assurée par les Kurdes eux-mêmes ? Comment les acteurs nationalistes kurdes ont-ils réussi à conserver une volonté de fer pour ne jamais se sentir "Irakiens", ne jamais vouloir vivre comme "Irakiens", ne jamais s'approprier le drapeau irakien, ne jamais chanter l'hymne national irakien, ne plus parler arabe, voir l'Irak — au mieux — comme un pays de passage et — au pire — comme une force d'occupation ?
Comment expliquer cette radicalisation du discours indépendantiste du nationalisme kurde en Irak entre 2003 (chute de Bagdad suite à l'invasion de l'armée américaine) et 2017 (chute de Kirkuk suite à "l'invasion" des milices de l'organisation de la Mobilisation Populaire) ? Comment expliquer cette détermination de divorcer d'un Etat dont la reconstruction a été massivement assurée par les Kurdes eux-mêmes ? Comment les acteurs nationalistes kurdes ont-ils réussi à conserver une volonté de fer pour ne jamais se sentir "Irakiens", ne jamais vouloir vivre comme "Irakiens", ne jamais s'approprier le drapeau irakien, ne jamais chanter l'hymne national irakien, ne plus parler arabe, voir l'Irak — au mieux — comme un pays de passage et — au pire — comme une force d'occupation ?