L'immaculisme. Un imaginaire religieux dans sa projection sociale

Par : Estrella Ruiz-Galvez Priego

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  • Nombre de pages314
  • PrésentationBroché
  • Poids0.43 kg
  • Dimensions1,5 cm × 2,1 cm × 0,2 cm
  • ISBN978-2-35260-043-5
  • EAN9782352600435
  • Date de parution01/05/2009
  • ÉditeurIndigo & Côté-femmes

Résumé

L'immaculisme... on trouvera difficilement une autre croyance religieuse qui ait autant passionné l'opinion publique. Le sujet a très vite dépassé le cadre des professionnels de la théologie, car le thème, la croyance dans l'immaculée conception de la Vierge, est aux fondements anthropologiques du fait religieux. Le sujet recouvre une très longue méditation sur la nature humaine, sur la faille de ses origines, sur le sexe et la mort.
La richesse et la beauté de l'iconographie, la densité et la véhémence du discours littéraire, l'apprêté des discussions entre théologiens... la mise en scène théâtrale, les bagarres de rue... tout conflue à autoriser les qualifications de "fondamental" et "fondamentaliste" pour ce sujet. Comment comprendre ou du moins entendre l'enthousiasme qu'a pu provoquer et qui provoque encore l'immaculisme ? Ce n'est point un enthousiasme qui se limite à se manifester chez les "simples", loin de là, alors comment et où trouver des explications ? La question de l'Immaculisme, a démarré en Normandie, à Caen et Bayeux, vers le XIe siècle.
En Espagne où l'immaculisme a passionné l'opinion, au point de devenir Affaire d'Etat au XVIIe siècle, le sujet a été énoncé en termes de "pureté/impureté". A l'évidence l'Immaculisme a une puissance d'évocation qui le rend apte à se fondre dans les circonstances historiques de chaque pays. Alors que faut-il lire dans ces images ? Ou plutôt, comment lire l'imaginaire généré par ces images ? Constatons déjà qu'elles nous renvoient une image de femme.
Image de mère certes, mais image sans souillure, celle d'une nature humaine à son état d'innocence première, celle d'une "nature" conçue parfaite, sans tache... Innocente. Celle d'une "nature" qui réunit en elle la Beauté de la forme et la Bonté de la matière.
L'immaculisme... on trouvera difficilement une autre croyance religieuse qui ait autant passionné l'opinion publique. Le sujet a très vite dépassé le cadre des professionnels de la théologie, car le thème, la croyance dans l'immaculée conception de la Vierge, est aux fondements anthropologiques du fait religieux. Le sujet recouvre une très longue méditation sur la nature humaine, sur la faille de ses origines, sur le sexe et la mort.
La richesse et la beauté de l'iconographie, la densité et la véhémence du discours littéraire, l'apprêté des discussions entre théologiens... la mise en scène théâtrale, les bagarres de rue... tout conflue à autoriser les qualifications de "fondamental" et "fondamentaliste" pour ce sujet. Comment comprendre ou du moins entendre l'enthousiasme qu'a pu provoquer et qui provoque encore l'immaculisme ? Ce n'est point un enthousiasme qui se limite à se manifester chez les "simples", loin de là, alors comment et où trouver des explications ? La question de l'Immaculisme, a démarré en Normandie, à Caen et Bayeux, vers le XIe siècle.
En Espagne où l'immaculisme a passionné l'opinion, au point de devenir Affaire d'Etat au XVIIe siècle, le sujet a été énoncé en termes de "pureté/impureté". A l'évidence l'Immaculisme a une puissance d'évocation qui le rend apte à se fondre dans les circonstances historiques de chaque pays. Alors que faut-il lire dans ces images ? Ou plutôt, comment lire l'imaginaire généré par ces images ? Constatons déjà qu'elles nous renvoient une image de femme.
Image de mère certes, mais image sans souillure, celle d'une nature humaine à son état d'innocence première, celle d'une "nature" conçue parfaite, sans tache... Innocente. Celle d'une "nature" qui réunit en elle la Beauté de la forme et la Bonté de la matière.