L'illusion du vampire. Du XIXe siècle à aujourd'hui

Par : Stella Louis
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  • Nombre de pages525
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.915 kg
  • Dimensions16,2 cm × 24,2 cm × 2,4 cm
  • ISBN979-10-231-0761-6
  • EAN9791023107616
  • Date de parution29/05/2024
  • CollectionTraditions et croyances
  • ÉditeurPU Paris-Sorbonne
  • PréfacierAntoine de Baecque

Résumé

La figure du vampire joue depuis toujours avec la fiction et les superstitions pour illusionner un lecteur ou un spectateur. Textes littéraires, oeuvres picturales et cinématographiques illustrent les discours sur le vampire et ses diverses images, qui se sont succédé au fil du temps et de l'apparition de nouveaux médias. Ils suscitent plaisir, horreur, peur ou fascination et posent toujours la même question de l'illusion.
Ame perdue, corps vide, absence..., le vampire est originellement un lieu miroir qui permet d'interroger tout autant ce qui est projeté (le sang, la vie, le rêve, le moi, la libido, l'absolu dans sa forme la plus insaisissable, le sublime), que l'acte de projection, le cinéma lui-même, pensé à la fois comme variation du motif vampirique et processus aspirant l'attention du spectateur. L'objet de ce livre est de mettre au jour le parcours de cette écriture vampirique qui illusionne.
A travers les siécles et plusieurs espaces géographiques, il développe une perspective génétique, historique et esthétique, car l'illusion du vampire, qui dessine les contours d'une identité et circule selon un principe de contamination, ne peut se concevoir sans un art vampirique.
La figure du vampire joue depuis toujours avec la fiction et les superstitions pour illusionner un lecteur ou un spectateur. Textes littéraires, oeuvres picturales et cinématographiques illustrent les discours sur le vampire et ses diverses images, qui se sont succédé au fil du temps et de l'apparition de nouveaux médias. Ils suscitent plaisir, horreur, peur ou fascination et posent toujours la même question de l'illusion.
Ame perdue, corps vide, absence..., le vampire est originellement un lieu miroir qui permet d'interroger tout autant ce qui est projeté (le sang, la vie, le rêve, le moi, la libido, l'absolu dans sa forme la plus insaisissable, le sublime), que l'acte de projection, le cinéma lui-même, pensé à la fois comme variation du motif vampirique et processus aspirant l'attention du spectateur. L'objet de ce livre est de mettre au jour le parcours de cette écriture vampirique qui illusionne.
A travers les siécles et plusieurs espaces géographiques, il développe une perspective génétique, historique et esthétique, car l'illusion du vampire, qui dessine les contours d'une identité et circule selon un principe de contamination, ne peut se concevoir sans un art vampirique.