L'Idiote
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- Nombre de pages89
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.08 kg
- Dimensions11,1 cm × 17,0 cm × 0,8 cm
- ISBN2-87730-430-2
- EAN9782877304306
- Date de parution22/01/2002
- CollectionPicquier poche
- ÉditeurPhilippe Picquier
Résumé
Le Japon a perdu, l'éthique des guerriers est morte mais, de cette matrice de vérité qu'est la déchéance, sont enfin nés des êtres humains. Vivons ! Tombons ! " Cet appel fracassant que Sakaguchi Ango (1906-1955) lance en 1946, au lendemain de la défaite, dans son Traité de la déchéance le rend d'un coup célèbre, en même temps que L'Idiote, parue la même année, où dès la première phrase il range côte à côte porcs, canards et êtres humains, dans une énumération qui efface brutalement toute différence sensible. La déchéance ? Un acte de provocation, de révolte, de rupture avec le monde établi et bien-pensant du Japon de l'après-guerre. C'est le défi de L'Idiote qui s'enfuit de chez elle, qui fuit la colère et la haine, c'est celui du fou, son mari, qui a rompu tout lien avec le reste du monde et sa mesquinerie pour préserver ainsi l'intégrité de sa vie privée, et celui de la femme frigide du second récit : Je voudrais étreindre la mer, qui s'en va sur sa bicyclette pour obéir à son destin.
Le Japon a perdu, l'éthique des guerriers est morte mais, de cette matrice de vérité qu'est la déchéance, sont enfin nés des êtres humains. Vivons ! Tombons ! " Cet appel fracassant que Sakaguchi Ango (1906-1955) lance en 1946, au lendemain de la défaite, dans son Traité de la déchéance le rend d'un coup célèbre, en même temps que L'Idiote, parue la même année, où dès la première phrase il range côte à côte porcs, canards et êtres humains, dans une énumération qui efface brutalement toute différence sensible. La déchéance ? Un acte de provocation, de révolte, de rupture avec le monde établi et bien-pensant du Japon de l'après-guerre. C'est le défi de L'Idiote qui s'enfuit de chez elle, qui fuit la colère et la haine, c'est celui du fou, son mari, qui a rompu tout lien avec le reste du monde et sa mesquinerie pour préserver ainsi l'intégrité de sa vie privée, et celui de la femme frigide du second récit : Je voudrais étreindre la mer, qui s'en va sur sa bicyclette pour obéir à son destin.