L'idéologie toujours présente. Dialogue entre Eidos et Logos

Par : Jérôme-Alexandre Nielsberg, Arnaud Spire

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  • Nombre de pages220
  • PrésentationBroché
  • Poids0.305 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN2-84303-079-X
  • EAN9782843030796
  • Date de parution10/06/2004
  • ÉditeurDispute (La)
  • PréfacierGeorges Labica

Résumé

Idéologie : le mot a beaucoup servi. Forgé en 1796 par Destutt de Tracy, philosophe français, il a traversé les frontières - académiques, nationales - et connu des fortunes diverses. C'est cependant à travers la marque que lui a donnée la tradition marxiste qu'il fut le plus utilisé au vingtième siècle. En revenant sur ses aventures philosophiques et sociologiques, de Destutt à Althusser en passant par Durkheim, Adorno, Arendt et d'autres, ce livre permet de comprendre la complexité et la subtilité du concept. Ni pure illusion, ni moteur de l'histoire, l'idéologie accompagne toute pratique et toute connaissance du réel. Ainsi " la mort des idéologies " ne serait-elle pas elle-même une idéologie, la pire des idéologies ? Enfin, Jérôme-Alexandre Nielsberg et Arnaud Spire, tous deux philosophes et journalistes, montrent que si l'idéologie libérale sert bien au maintien du capitalisme, informant nos rapports sociaux, notre économie, nos normes juridiques, jusqu'à nos loisirs, elle est ainsi aussi un " état réel " du monde.
Idéologie : le mot a beaucoup servi. Forgé en 1796 par Destutt de Tracy, philosophe français, il a traversé les frontières - académiques, nationales - et connu des fortunes diverses. C'est cependant à travers la marque que lui a donnée la tradition marxiste qu'il fut le plus utilisé au vingtième siècle. En revenant sur ses aventures philosophiques et sociologiques, de Destutt à Althusser en passant par Durkheim, Adorno, Arendt et d'autres, ce livre permet de comprendre la complexité et la subtilité du concept. Ni pure illusion, ni moteur de l'histoire, l'idéologie accompagne toute pratique et toute connaissance du réel. Ainsi " la mort des idéologies " ne serait-elle pas elle-même une idéologie, la pire des idéologies ? Enfin, Jérôme-Alexandre Nielsberg et Arnaud Spire, tous deux philosophes et journalistes, montrent que si l'idéologie libérale sert bien au maintien du capitalisme, informant nos rapports sociaux, notre économie, nos normes juridiques, jusqu'à nos loisirs, elle est ainsi aussi un " état réel " du monde.