L'idéologie du traître. Art, manière, maniérisme

Par : Achille Bonito Oliva

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  • Nombre de pages266
  • PrésentationBroché
  • Poids0.39 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-296-00280-3
  • EAN9782296002807
  • Date de parution01/01/2006
  • CollectionHistoires et idées des Arts
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Cet ouvrage aborde la culture du Maniérisme en s'appuyant à la fois sur quelques oeuvres exemplaires de la peinture italienne (Bronzino, Parmigianino, Pontormo) et sur le contexte théâtral et littéraire européen de l'époque (Shakespeare, Cervantes). L'idéologie du maniérisme s'incarne dans l'idéologie du traître, là oit l'artiste prend conscience de ne plus pouvoir occuper cette place idéale que la Renaissance avait su conférer à l'homme en le situant au centre du tableau.
L'artiste devient désormais le traître, celui qui est contraint d'adopter une position diagonale par rapport à la réalité, au langage, à l'histoire. L'artiste maniériste endosse la cuirasse du style pour mieux affronter cette catastrophe généralisée qu'est le Cinquecento (le seizième siècle). Une nouvelle figure voit alors le jour, un personnage qui joue sur le tourment intérieur, la réserve mentale, la posture oblique : il s'agit du traître, de celui qui occupe l'espace de la latéralité et du dédoublement, le lieu inaccessible de la fiction et de la scission entre langage et réalité.
Cet ouvrage aborde la culture du Maniérisme en s'appuyant à la fois sur quelques oeuvres exemplaires de la peinture italienne (Bronzino, Parmigianino, Pontormo) et sur le contexte théâtral et littéraire européen de l'époque (Shakespeare, Cervantes). L'idéologie du maniérisme s'incarne dans l'idéologie du traître, là oit l'artiste prend conscience de ne plus pouvoir occuper cette place idéale que la Renaissance avait su conférer à l'homme en le situant au centre du tableau.
L'artiste devient désormais le traître, celui qui est contraint d'adopter une position diagonale par rapport à la réalité, au langage, à l'histoire. L'artiste maniériste endosse la cuirasse du style pour mieux affronter cette catastrophe généralisée qu'est le Cinquecento (le seizième siècle). Une nouvelle figure voit alors le jour, un personnage qui joue sur le tourment intérieur, la réserve mentale, la posture oblique : il s'agit du traître, de celui qui occupe l'espace de la latéralité et du dédoublement, le lieu inaccessible de la fiction et de la scission entre langage et réalité.
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