Né à Sète le 30 octobre 1871, Paul Valéry fait la connaissance de Pierre Louÿs et de Gide avec qui il fréquente le salon de Mallarmé. Rédacteur au ministère de la Guerre, puis secrétaire particulier d'un administrateur de l'agence Havas, il accède aux cercles fermés de l'information et de la finance. Elu à l'Académie française en 1925, il est nommé professeur de poétique au Collège de France en 1937. Il meurt le 20 juillet 1945 à Paris où on lui fait des funérailles nationales.
L'idée fixe
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- Nombre de pages172
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.182 kg
- Dimensions11,8 cm × 18,3 cm × 1,6 cm
- ISBN2-07-026432-7
- EAN9782070264322
- Date de parution15/12/1933
- CollectionBlanche
- ÉditeurGallimard
Résumé
"J'étais en proie à de grands tourments ; quelques pensées très actives et très aiguës me gâtaient tout le reste de l'esprit et du monde. Rien ne pouvait me distraire de mon mal que je n'y revinsse plus éperdument. Il s'y ajoutait l'amertume et l'humiliation de me sentir vaincu par des choses mentales, c'est-à-dire, faites pour l'oubli. L'espèce de douleur qui a une pensée pour une cause apparente entretient cette pensée même ; et par là, s'engendre, s'éternise, se renforce elle-même.
Davantage : elle se perfectionne en quelque manière ; se fait toujours plus subtile, plus habile, plus puissante, plus inventive, plus inattaquable. Une pensée qui torture un homme échappe aux conditions de la pensée ; devient un autre, un parasite". Paul Valéry.
Davantage : elle se perfectionne en quelque manière ; se fait toujours plus subtile, plus habile, plus puissante, plus inventive, plus inattaquable. Une pensée qui torture un homme échappe aux conditions de la pensée ; devient un autre, un parasite". Paul Valéry.
"J'étais en proie à de grands tourments ; quelques pensées très actives et très aiguës me gâtaient tout le reste de l'esprit et du monde. Rien ne pouvait me distraire de mon mal que je n'y revinsse plus éperdument. Il s'y ajoutait l'amertume et l'humiliation de me sentir vaincu par des choses mentales, c'est-à-dire, faites pour l'oubli. L'espèce de douleur qui a une pensée pour une cause apparente entretient cette pensée même ; et par là, s'engendre, s'éternise, se renforce elle-même.
Davantage : elle se perfectionne en quelque manière ; se fait toujours plus subtile, plus habile, plus puissante, plus inventive, plus inattaquable. Une pensée qui torture un homme échappe aux conditions de la pensée ; devient un autre, un parasite". Paul Valéry.
Davantage : elle se perfectionne en quelque manière ; se fait toujours plus subtile, plus habile, plus puissante, plus inventive, plus inattaquable. Une pensée qui torture un homme échappe aux conditions de la pensée ; devient un autre, un parasite". Paul Valéry.