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La fin de l'Ancien Régime, la Révolution et l'Empire sont marqués par un foisonnement d'idées et d'expérimentations formelles. L'idée d'énergie aide à définir ce tournant des Lumières qui substitue à une pensée analytique des modèles génétiques ou dynamiques. Au rationalisme qui divisait s'oppose une énergie qui anime l'univers aussi bien que la société et l'individu. Elle dépasse les oppositions superficielles entre le coeur et la raison, le libertinage et le sentimentalisme, la rêverie et l'engagement civique.
Elle marque de son accent le savoir triomphant de l'Encyclopédie et la démesure du sadisme, les utopies de la Révolution et le panache napoléonien, l'imagination créatrice de l'illuminisme et du premier romantisme.
