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Le courant romantique qui secoua la première moitié du dix-neuvième siècle se voulait résolument moderne – loin des institutions conventionnelles héritées du dix-huitième siècle – et s'attacha, par là même, à s'affranchir des bases rigides de la beauté académique pour celles beaucoup plus libres de l'esthétique. Deux Enfants du Siècle, deux prodiges dans leur art respectif – la poésie et la peinture – l'un, Charles Baudelaire, se définissant lui-même comme un poète maudit et l'autre, Théodore Chassériau, pressenti par son maître, Dominique Ingres, comme le Napoléon de la peinture, contemporains – Baudelaire de seize mois seulement le cadet de Chassériau – nous livrent leurs sentiments sur l'idéal d'une époque où tous deux brûlèrent les ailes de leur jeunesse...