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Dans la neige, une femme tente de regagner le chalet où elle voit ses amis boire et discuter tranquillement. A deux doigts de la porte salvatrice, elle trébuche et se fait poignarder. Ce n'est que le début d'un huis-clos angoissant dans un "Hôtel" situé en altitude et accessible en seul téléphérique. Neuf Russes - quatre hommes, cinq femmes - membres d'une équipe de tournage s'y sont retrouvés pour un séjour d'une semaine.
L'endroit est pourvu de nourriture et de bois de chauffage en quantité. Mais les portables n'y captent pas de réseau. Et bientôt une tempête de glace coupe l'électricité. La découverte du cadavre provoque un choc parmi les personnages, surtout quand ils comprennent que le meurtrier se trouve parmi eux.
"L'enfer c'est les autres" de Sartre avec l'ambiance de Shining !
Dans un hôtel isolé en pleine montagne, neuf amis en vacances. Un meurtre. À première vue le scénario est des plus basiques : coincés par la neige avec un meurtrier dans leur bande, ils ne peuvent appeler au secours, un classique des scénarios d'horreur. On se retrouve dans un huis clos façon Sartre où "l'enfer c'est les autres" mais avec l'ambiance anxiogène de Shining de Kubrick. on tourne en rond avec ces personnages dont on découvre toute la profondeur psychologique, alors que les conversations tournent en règlement de compte. Chacun tente de percer les autres à jour. L'angoisse, la suspicion les pousse à bout, et chaque fois qu'on croit trouver le coupable, un élément vient les contredire et le meurtrier reste indétectable. Magistral ! Un rythme lent, basé sur l'attente, et néanmoins prenant qui se prête parfaitement aux longues soirées d'hiver !