L'homme que je fus

Par : Mohamed Abi Samra
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  • Nombre de pages124
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.165 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-7427-6708-3
  • EAN9782742767083
  • Date de parution02/11/2007
  • CollectionLa bibliothèque arabe
  • ÉditeurActes Sud
  • TraducteurFranck Mermier

Résumé

De retour au pays après dix-sept ans d'exil, un homme tente de ré-apprivoiser ses origines. Peut-on s'affranchir, et à quel prix, de son identité première ? Peut-on accéder, par l'appropriation d'une culture étrangère, à une autre identité ? Quittant un Liban qui commence à s'enfoncer dans la guerre civile, le narrateur a vingt ans lorsqu'il débarque à Lyon. Il vient d'un quartier pauvre de Beyrouth, une enclave miséreuse habitée par des migrants provenant en majorité d'un même village du Sud Liban et qui côtoient des voisins kurdes et syriaques.
Rentré au pays après dix-sept ans d'absence, l'homme débute son récit par l'évocation de sa stupeur lorsqu'il découvre qu'il n'a jamais cessé de ressembler - tant par sa physionomie, ses gestes, le ton de sa voix ou sa manière de s'habiller - à ses compagnons d'enfance et de jeunesse, à son père et à ses frères. Il lui semble aussi que sa femme française et ses trois enfants sont nés dans le même taudis.
Incapable de se départir d'un sentiment persistant de décalage, il doit affronter l'impossibilité, quoi qu'il fasse, de combler le fossé qui le sépare du monde. La construction romanesque est scandée par les va-et-vient permanents entre son quartier beyrouthin et Lyon, comme si la narration n'avait ni début ni fin. Peut-on s'affranchir, et à quel prix, de son identité première ? Peut-on accéder, par l'appropriation d'une culture étrangère, à une autre identité ? L'Homme que je fus explore douloureusement une thématique qui a taraudé plusieurs générations d'écrivains arabes depuis le XIXe siècle.
De retour au pays après dix-sept ans d'exil, un homme tente de ré-apprivoiser ses origines. Peut-on s'affranchir, et à quel prix, de son identité première ? Peut-on accéder, par l'appropriation d'une culture étrangère, à une autre identité ? Quittant un Liban qui commence à s'enfoncer dans la guerre civile, le narrateur a vingt ans lorsqu'il débarque à Lyon. Il vient d'un quartier pauvre de Beyrouth, une enclave miséreuse habitée par des migrants provenant en majorité d'un même village du Sud Liban et qui côtoient des voisins kurdes et syriaques.
Rentré au pays après dix-sept ans d'absence, l'homme débute son récit par l'évocation de sa stupeur lorsqu'il découvre qu'il n'a jamais cessé de ressembler - tant par sa physionomie, ses gestes, le ton de sa voix ou sa manière de s'habiller - à ses compagnons d'enfance et de jeunesse, à son père et à ses frères. Il lui semble aussi que sa femme française et ses trois enfants sont nés dans le même taudis.
Incapable de se départir d'un sentiment persistant de décalage, il doit affronter l'impossibilité, quoi qu'il fasse, de combler le fossé qui le sépare du monde. La construction romanesque est scandée par les va-et-vient permanents entre son quartier beyrouthin et Lyon, comme si la narration n'avait ni début ni fin. Peut-on s'affranchir, et à quel prix, de son identité première ? Peut-on accéder, par l'appropriation d'une culture étrangère, à une autre identité ? L'Homme que je fus explore douloureusement une thématique qui a taraudé plusieurs générations d'écrivains arabes depuis le XIXe siècle.
Beyrouth noir
Imane Humaydane
E-book
9,99 €