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Jusqu'au siècle dernier les anthropologues, et principalement le courant culturaliste, s'appliquaient à discerner ce que chaque culture avait de spécifique et les conséquences sur la construction de l'individu. On reconnaît l'impact de la niche écologique sur les végétaux, les animaux, pas pour l'homme ! Ce n'est cependant pas la même chose que de naître et de vivre en Antarctique, en Europe, ou en Afrique subsaharienne.
Ignorer l'impact de la puériculture, du milieu culturel et religieux conduit à un impérialisme dissimulé derrière une conception universelle des droits de l'homme se traduisant dans le mondialisme, cachant un comportement de prédateur cynique, investissant un monde considéré comme sans frontières ni spécificités. Comme il n'y a plus de différences mais une normalité universelle, tous les individus sont appelés à s'y plier.
On voit cependant par exemple les difficultés de vivre des immigrés dans des pays où ils se sentent déracinés. On constate sur les plans religieux et culturels, combien il est difficile de déterminer un consensus sans exiger des ressortissants de ces pays de se renier. Nous essaierons de déterminer les causes de la construction de l'individu et des sociétés, d'indiquer pourquoi dans tel et tel pays s'impose tel ou tel mode culturel et religieux, mais aussi telle ou telle pathologie.
