L'histoire infilmable. Les camps d'extermination nazis à l'écran

Par : Vincent Lowy
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  • Nombre de pages231
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.291 kg
  • Dimensions13,6 cm × 21,6 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-7475-0595-2
  • EAN9782747505956
  • Date de parution01/11/2003
  • CollectionChamps visuels
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Comment la mémoire historique se structure-t-elle ? Peut-il réellement y avoir connaissance du passé par la reconstitution filmique ? Quel est le rôle de l'image dans nos sociétés ? Pour apporter quelques éléments de réponse à ces questions essentielles, cet ouvrage prend les camps d'extermination nazis et le génocide juif comme objets d'étude et reconstitue les différentes étapes de leur assimilation par le film. L'histoire infilmable est une analyse fondée sur la comparaison de trois œuvres décisives, qui évoquent directement le phénomène exterminateur : Nuit et Brouillard (1955) d'Alain Resnais, Shoah (1985) de Claude Lanzmann et La liste de Schindler (1993) de Steven Spielberg.
Ces films correspondent aux trois grandes phases de la perception historique qui se sont succédé depuis 1945, depuis la volonté d'oubli, le mélange de mise à distance et de compassion qui ont marqué les années d'après-guerre jusqu'aux problèmes d'interprétation et la surenchère polémique et médiatique que l'on connaît aujourd'hui. Bien qu'ils aient été conçus en opposition les uns par rapport aux autres, ces films engagent de nombreux renvois, qui forment un réseau intertextuel d'influences et de contre-influences.
En mettant ce réseau à jour, il s'agit de démontrer que la représentation de l'histoire au cinéma repose sur des effets de substitution et de détournement qui évoluent au fil clés années et qui, mieux que les témoignages écrits, ont conduit le génocide juif à incarner une contre-utopie permanente pour le monde contemporain.
Comment la mémoire historique se structure-t-elle ? Peut-il réellement y avoir connaissance du passé par la reconstitution filmique ? Quel est le rôle de l'image dans nos sociétés ? Pour apporter quelques éléments de réponse à ces questions essentielles, cet ouvrage prend les camps d'extermination nazis et le génocide juif comme objets d'étude et reconstitue les différentes étapes de leur assimilation par le film. L'histoire infilmable est une analyse fondée sur la comparaison de trois œuvres décisives, qui évoquent directement le phénomène exterminateur : Nuit et Brouillard (1955) d'Alain Resnais, Shoah (1985) de Claude Lanzmann et La liste de Schindler (1993) de Steven Spielberg.
Ces films correspondent aux trois grandes phases de la perception historique qui se sont succédé depuis 1945, depuis la volonté d'oubli, le mélange de mise à distance et de compassion qui ont marqué les années d'après-guerre jusqu'aux problèmes d'interprétation et la surenchère polémique et médiatique que l'on connaît aujourd'hui. Bien qu'ils aient été conçus en opposition les uns par rapport aux autres, ces films engagent de nombreux renvois, qui forment un réseau intertextuel d'influences et de contre-influences.
En mettant ce réseau à jour, il s'agit de démontrer que la représentation de l'histoire au cinéma repose sur des effets de substitution et de détournement qui évoluent au fil clés années et qui, mieux que les témoignages écrits, ont conduit le génocide juif à incarner une contre-utopie permanente pour le monde contemporain.