L'héroïne de "Perdu de vue", Olga Djokovic, raconte son match pour la vie dans l'enfer de Sarajevo

Ce récit est un témoignage vivant et bouleversant sur la vie quotidienne à Sarajevo pendant les moments forts du siège de la ville, d'avril 1992 à Février 1994. Ce sont les espérances d'une femme, mais aussi ses angoisses mêlées au terrible sentiment d'impuissance qu'inspire l'absurdité de la guerre. C'est l'étonnante histoire d'Olga Djokovic, joueuse de l'équipe féminine de basket du Clermont Université Club des années 1970, prisonnière sous les bombes à Sarajevo. Alertées par sa disparition, ses anciennes partenaires de jeu sont intervenues dans le cadre de l'émission " Perdu de vue ", produite par TF1, pour tenter de la retrouver et de la sauver. C'est alors l'histoire d'une incroyable chaîne humaine mise en place grâce à la volonté et à la persévérance de Jacques Pradel et de Jean-Marie Perthuis qui, en dépit d'innombrables difficultés, sont parvenus à délivrer Olga de son enfer. Enfin et surtout, au travers d'une guerre fratricide, c'est aussi une belle image des habitants de cette cité martyre qui, passant outre leurs différences religieuses, ont su pratiquer entre eux l'entraide et l'amitié. Cette page d'histoire nous dévoile des événements jusqu'alors inconnus et dresse le portrait d'une capitale assiégée, différent de celui auquel les médias nous ont le plus souvent habitués.