L'extase esthétique. Jean Baudrillard et la consommation/consumation de l'art

Par : Fabien Danesi

Formats :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages48
  • PrésentationBroché
  • Poids0.08 kg
  • Dimensions15,0 cm × 20,0 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-84534-244-6
  • EAN9782845342446
  • Date de parution04/11/2014
  • ÉditeurSens & Tonka

Résumé

""Quant à l'art, il est trop superficiel pour être vraiment nul. [...] Comme pour l'anamorphose : il doit y avoir un angle sous lequel toute cette débauche inutile de sexe et de signes prend tout son sens, mais pour l'instant, nous ne pouvons le vivre que dans l'indifférence ironique." Cette phrase est extraite de l'article de Jean Baudrillard intitulé "Le complot de l'art", paru dans le quotidien Libération du 20 mai 1996.
A l'époque, le propos fut reçu comme une provocation, un jugement à l'emporte-pièce qui faisait de la création contemporaine une monnaie de singe et plaçait son auteur dans le camp de la réaction. Il était facile, en effet, de réactiver le combat historique de la modernité contre l'académisme [...] Sauf que cette posture avait pour principal défaut de reprendre un schéma obsolète auquel Baudrillard ne se conformait pas, tant sa position ne partageait rien avec les cris d'orfraie qu'à la même période un Jean Clair proférait.
Nulle volonté, pour le théoricien de la simulation, de préserver une grandeur esthétique disparue, nul désir de s'en remettre à une bienheureuse transcendance de l'oeuvre sous les noms de beauté ou de vérité. Au contraire, son jugement lapidaire était avant tout une manière d'en finir avec la transgression alors que celle-ci était - depuis plus d'un siècle - l'un des moteurs de l'art moderne."
""Quant à l'art, il est trop superficiel pour être vraiment nul. [...] Comme pour l'anamorphose : il doit y avoir un angle sous lequel toute cette débauche inutile de sexe et de signes prend tout son sens, mais pour l'instant, nous ne pouvons le vivre que dans l'indifférence ironique." Cette phrase est extraite de l'article de Jean Baudrillard intitulé "Le complot de l'art", paru dans le quotidien Libération du 20 mai 1996.
A l'époque, le propos fut reçu comme une provocation, un jugement à l'emporte-pièce qui faisait de la création contemporaine une monnaie de singe et plaçait son auteur dans le camp de la réaction. Il était facile, en effet, de réactiver le combat historique de la modernité contre l'académisme [...] Sauf que cette posture avait pour principal défaut de reprendre un schéma obsolète auquel Baudrillard ne se conformait pas, tant sa position ne partageait rien avec les cris d'orfraie qu'à la même période un Jean Clair proférait.
Nulle volonté, pour le théoricien de la simulation, de préserver une grandeur esthétique disparue, nul désir de s'en remettre à une bienheureuse transcendance de l'oeuvre sous les noms de beauté ou de vérité. Au contraire, son jugement lapidaire était avant tout une manière d'en finir avec la transgression alors que celle-ci était - depuis plus d'un siècle - l'un des moteurs de l'art moderne."
Figures de l'artiste
Miguel Egaña
E-book
13,99 €
Notre monde brûle
Fabien Danesi, Frédéric Grossi, Abdellah Karroum
Grand Format
17,00 €
Jesper Just
Frédéric Grossi, Fabien Danesi, Katell Jaffrès, Jesper Just
Grand Format
19,00 €
Ange Leccia
Fabien Danesi, Benoît Fuhrmann
39,00 €
Ange Leccia
Alexia Fabre, Fabien Danesi, Nicole Brenez, Marie-Thérèse Leccia, Jean-Philippe Toussaint
15,00 €