L'expérience kantienne de la pensée.. Réflexion et architectonique dans la Critique de la raison pure

Par : Pascal Gaudet

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  • Nombre de pages415
  • PrésentationBroché
  • Poids0.565 kg
  • Dimensions13,6 cm × 21,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-7475-0605-3
  • EAN9782747506052
  • Date de parution09/02/2002
  • CollectionOuverture philosophique
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Qu'est-ce donc proprement que penser ? Instituer une pensée qui doit se fonder elle-même en permanence dans le respect d'une certaine " éthique ". Mais comment la pensée peut-elle être ce mouvement de déclôture qui, seul, peut fonder (nous montrons de quelle manière) toute clôture représentationnelle ? Autrement dit : quelle est la condition de possibilité de l'auto-fondation architectonique et critique de la réflexion transcendantale ? L'idéal de la raison pure est interprété comme la réflexion transcendantale comprise en sa dimension de " limite " ultime de l'architectonique : le pouvoir de la réflexion transcendantale, soit sa liberté, se révèle comme transcendant-alisme. Ainsi s'accomplit, en ce lieu où culmine l'architectonique, notre phénoménologie de la réflexion. La pensée se manifeste alors, en effet, comme expérience de la liberté ou expérience des limites : elle est à la fois ce qui " passe à " la limite et ce qui tend vers ses propres limites (sublimité criticiste du penser). La liberté, principe de la représentation et de l'effectivité, se montre comme l'au-delà du (et dans le) transcendantal, c'est-à-dire comme le Transcendant-al même.
Qu'est-ce donc proprement que penser ? Instituer une pensée qui doit se fonder elle-même en permanence dans le respect d'une certaine " éthique ". Mais comment la pensée peut-elle être ce mouvement de déclôture qui, seul, peut fonder (nous montrons de quelle manière) toute clôture représentationnelle ? Autrement dit : quelle est la condition de possibilité de l'auto-fondation architectonique et critique de la réflexion transcendantale ? L'idéal de la raison pure est interprété comme la réflexion transcendantale comprise en sa dimension de " limite " ultime de l'architectonique : le pouvoir de la réflexion transcendantale, soit sa liberté, se révèle comme transcendant-alisme. Ainsi s'accomplit, en ce lieu où culmine l'architectonique, notre phénoménologie de la réflexion. La pensée se manifeste alors, en effet, comme expérience de la liberté ou expérience des limites : elle est à la fois ce qui " passe à " la limite et ce qui tend vers ses propres limites (sublimité criticiste du penser). La liberté, principe de la représentation et de l'effectivité, se montre comme l'au-delà du (et dans le) transcendantal, c'est-à-dire comme le Transcendant-al même.
Kant et le chemin vers Dieu
Pascal Gaudet
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