L'expérience du déclassement social. France-Italie, XVIe - premier XIXe siècle
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- Nombre de pages446
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.728 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-7283-1442-3
- EAN9782728314423
- Date de parution21/01/2021
- CollectionEcole française de Rome
- ÉditeurEcole Française de Rome EFR
Résumé
A mesure que le déclassement a été perçu comme un problème contemporain, il est devenu un objet de premier plan pour la sociologie des inégalités et, dans une moindre mesure, pour les études historiques qui ont privilégié les formes de mobilité ascendante, celles qui sont aussi les plus productrices de sources. En prenant en compte l'Ancien Régime tout en englobant le moment révolutionnaire, cet ouvrage collectif veut montrer la difficulté d'appréhender des situations de déclassement où se mêlaient, selon des degrés variables, appauvrissement, déshonneur, déchéance morale ; restituer la parole – rare - des acteurs historiques sur leur expérience du déclassement ; montrer la difficulté de mesurer le déclassement à partir de marqueurs objectifs tant il s'agissait d'un phénomène relatif, parfois paradoxal, conditionné par un environnement social lui-même mouvant ; envisager le déclassement comme un processus en s'attachant à l'interprétation de trajectoires personnelles et collectives ; interroger, enfin, le rôle joué par l'Etat dans l'ordonnancement des frontières sociales.
A mesure que le déclassement a été perçu comme un problème contemporain, il est devenu un objet de premier plan pour la sociologie des inégalités et, dans une moindre mesure, pour les études historiques qui ont privilégié les formes de mobilité ascendante, celles qui sont aussi les plus productrices de sources. En prenant en compte l'Ancien Régime tout en englobant le moment révolutionnaire, cet ouvrage collectif veut montrer la difficulté d'appréhender des situations de déclassement où se mêlaient, selon des degrés variables, appauvrissement, déshonneur, déchéance morale ; restituer la parole – rare - des acteurs historiques sur leur expérience du déclassement ; montrer la difficulté de mesurer le déclassement à partir de marqueurs objectifs tant il s'agissait d'un phénomène relatif, parfois paradoxal, conditionné par un environnement social lui-même mouvant ; envisager le déclassement comme un processus en s'attachant à l'interprétation de trajectoires personnelles et collectives ; interroger, enfin, le rôle joué par l'Etat dans l'ordonnancement des frontières sociales.