Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Pourquoi la philosophie a-t-elle pris sur elle, à un moment donné, de libérer le beau d'idéaux et de règles qui le maintenaient dans une recherche
métaphysique...
Lire la suite
28,00 €
Neuf
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 23 avril et le 25 avril
En librairie
Résumé
Pourquoi la philosophie a-t-elle pris sur elle, à un moment donné, de libérer le beau d'idéaux et de règles qui le maintenaient dans une recherche
métaphysique ? Au XVIIIe siècle, dans le registre de l'art, ont lieu de nouvelles expérimentations anthropologiques qui dissolvent les présupposés platoniciens de la beauté absolue. Les phénomènes esthétiques basculent dans une valorisation sans
précédent du relatif. D'une part, la beauté est affaire d'expérience perceptive. D'autre part, son contenu dépend de l'époque, des institutions politiques, des coutumes et des modes. Le dispositif théorique qui contribue à ce renversement de perspective peut être nommé en philosophie l'empirisme. A l'intérieur de ce nouveau regard sur la beauté, les positions de philosophes comme Hutcheson, Hume, Smith ou Reid s'avèrent profondément novatrices. Ces pensées, à travers le souci d'une enquête sur la nature humaine, dressent un portrait de l'homme esthétique dans lequel percepts et affects déterminent une appréciation subjective de l'art. La beauté est une modalité
essentielle de la tonalité affective de l'homme et indique un nouveau rapport à soi. Elle est aussi un instrument de la distinction sociale car elle participe
d'un questionnement sur le progrès de la civilisation, le degré de raffinement, et le développement d'une société marchande qui l'intègre dans le tableau de la prospérité, du luxe et de la puissance.
Fabienne Brugère est professeur de philosophie à l'Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3. Ses travaux portent sur la philosophie de langue anglaise et sur l'esthétique.