L'expérience chirurgicale. De la vivisection... à l'expérimentation
Par :Formats :
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages142
- PrésentationBroché
- Poids0.185 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,3 cm
- ISBN978-2-343-02237-6
- EAN9782343022376
- Date de parution01/01/2014
- CollectionMédecine à travers les siècles
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierJean Gayon
- PréfacierAlain-Charles Masquelet
Résumé
Ce livre est une méditation précise, profonde et troublante sur l'expérience chirurgicale scientifique de la médecine. S'il est un domaine médical où l'engagement moral et la compétence technique ne peuvent être dissociés, c'est bien la chirurgie. Telle est la leçon centrale de l'ouvrage, irréconciliable avec une vision purement technique de la médecine opératoire. Frédéric Dubrana, en s'appuyant sur de nombreux exemples historiques ou contemporains de première main, nous montre comment cet idéal de la profession chirurgicale a toujours, aussi loin que l'on remonte, été menacé par une aporie : où tracer la limite entre l'expérimentation, dont les leçons sont susceptibles de servir le genre humain (et plus prosaïquement le prestige du chirurgien), et l'expérience chirurgicale proprement dite, où se mêle de manière indissociable le savoir-faire technique du chirurgien.
Les pages les plus impressionnantes de l'ouvrage sont précisément celles où l'auteur décrit quelques violations ouvertes de ce pacte, tantôt de manière spéculative (Diderot, Pasteur), tantôt de manière effective (les expérimentations de certains chirurgiens dans l'Allemagne nazie). Mais surtout, il attire l'attention sur le fait que, en dépit de l'attention soutenue de nos contemporains pour l'éthique, nous ne sommes nullement aujourd'hui indemnes de toute dérive instrumentalisante de la chirurgie.
Les pages les plus impressionnantes de l'ouvrage sont précisément celles où l'auteur décrit quelques violations ouvertes de ce pacte, tantôt de manière spéculative (Diderot, Pasteur), tantôt de manière effective (les expérimentations de certains chirurgiens dans l'Allemagne nazie). Mais surtout, il attire l'attention sur le fait que, en dépit de l'attention soutenue de nos contemporains pour l'éthique, nous ne sommes nullement aujourd'hui indemnes de toute dérive instrumentalisante de la chirurgie.
Ce livre est une méditation précise, profonde et troublante sur l'expérience chirurgicale scientifique de la médecine. S'il est un domaine médical où l'engagement moral et la compétence technique ne peuvent être dissociés, c'est bien la chirurgie. Telle est la leçon centrale de l'ouvrage, irréconciliable avec une vision purement technique de la médecine opératoire. Frédéric Dubrana, en s'appuyant sur de nombreux exemples historiques ou contemporains de première main, nous montre comment cet idéal de la profession chirurgicale a toujours, aussi loin que l'on remonte, été menacé par une aporie : où tracer la limite entre l'expérimentation, dont les leçons sont susceptibles de servir le genre humain (et plus prosaïquement le prestige du chirurgien), et l'expérience chirurgicale proprement dite, où se mêle de manière indissociable le savoir-faire technique du chirurgien.
Les pages les plus impressionnantes de l'ouvrage sont précisément celles où l'auteur décrit quelques violations ouvertes de ce pacte, tantôt de manière spéculative (Diderot, Pasteur), tantôt de manière effective (les expérimentations de certains chirurgiens dans l'Allemagne nazie). Mais surtout, il attire l'attention sur le fait que, en dépit de l'attention soutenue de nos contemporains pour l'éthique, nous ne sommes nullement aujourd'hui indemnes de toute dérive instrumentalisante de la chirurgie.
Les pages les plus impressionnantes de l'ouvrage sont précisément celles où l'auteur décrit quelques violations ouvertes de ce pacte, tantôt de manière spéculative (Diderot, Pasteur), tantôt de manière effective (les expérimentations de certains chirurgiens dans l'Allemagne nazie). Mais surtout, il attire l'attention sur le fait que, en dépit de l'attention soutenue de nos contemporains pour l'éthique, nous ne sommes nullement aujourd'hui indemnes de toute dérive instrumentalisante de la chirurgie.