L'exécution de Troppmann (1870)

Par : Ivan Tourgueniev
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  • Nombre de pages80
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.09 kg
  • Dimensions11,2 cm × 16,5 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-85197-820-2
  • EAN9782851978202
  • Date de parution20/04/2016
  • CollectionCarnets de l'Herne
  • ÉditeurL'Herne
  • TraducteurIsaak Iakovlevitch Pavlovski

Résumé

La guillotine était prête. Troubles, plutôt étranges que terribles, se dessinaient sur le ciel foncé ses deux poteaux distancés d'un mètre l'un de l'autre avec la ligne oblique d'un couteau qui les réunissait. J'avais l'idée que ces poteaux devaient être à une plus grande distance l'un de l'autre. Ce rapprochement donnait à la machine une sveltesse lugubre, la sveltesse d'un cou long, tendu comme celui d'un cygne.
Un long panier en osier, comme une malle, d'un rouge foncé, provoquait en moi un sentiment de dégoût. Je savais que les bourreaux jetteraient dans ce panier le cadavre chaud, encore palpitant, et la tête coupée. Un peu auparavant était arrivée la garde municipale qui s'était rangée en large demi-cercle devant la façade de la prison. Les chevaux s'ébrouaient de temps en temps, mâchonnaient leur mors et saluaient de la tête.
Entre les pieds de devant de chacun d'eux, sur le pavé, blanchissaient de larges flaques d'écume. Les cavaliers sommeillaient, sombres sous leurs bonnets à poil, très enfoncés sur les yeux.
La guillotine était prête. Troubles, plutôt étranges que terribles, se dessinaient sur le ciel foncé ses deux poteaux distancés d'un mètre l'un de l'autre avec la ligne oblique d'un couteau qui les réunissait. J'avais l'idée que ces poteaux devaient être à une plus grande distance l'un de l'autre. Ce rapprochement donnait à la machine une sveltesse lugubre, la sveltesse d'un cou long, tendu comme celui d'un cygne.
Un long panier en osier, comme une malle, d'un rouge foncé, provoquait en moi un sentiment de dégoût. Je savais que les bourreaux jetteraient dans ce panier le cadavre chaud, encore palpitant, et la tête coupée. Un peu auparavant était arrivée la garde municipale qui s'était rangée en large demi-cercle devant la façade de la prison. Les chevaux s'ébrouaient de temps en temps, mâchonnaient leur mors et saluaient de la tête.
Entre les pieds de devant de chacun d'eux, sur le pavé, blanchissaient de larges flaques d'écume. Les cavaliers sommeillaient, sombres sous leurs bonnets à poil, très enfoncés sur les yeux.
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