L'évolution créatrice

Par : Georges Dillinger

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages126
  • PrésentationBroché
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,5 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-85652-322-3
  • EAN9782856523223
  • Date de parution11/11/2011
  • ÉditeurDominique Martin Morin

Résumé

L'homme, armé de son habileté, de son intelligence, sa raison, bientôt de sa science, s'est hissé presqu'au niveau de Dieu. Dès lors, il était exposé à rater la sagesse pour s'abîmer dans la démesure. Dépourvu des conduites instinctives propres à l'animal, il était totalement tributaire du patrimoine accumulé, de l'aide solidaire de ses semblables, d'une éducation lui prodiguant une infinité d'acquis pour compléter la magnifique dotation de son inné.
Dès lors, chacun ne pouvait former sa personnalité et vivre que dans une socialité intégrale. Mais celle-ci n'était possible qu'armée et soutenue par un sacré vivace, seul susceptible de donner forces et pérennité à une société - de la plus misérable tribu à la plus grande civilisation -. Or, voici que dans sa démesure, l'homme moderne a même écrasé le sacré. Les fantasmes de la démocratie universelle, sorte de singerie de la religion nouvelle, ne dissimulent pas la chute de l'homme moderne vers le nihilisme.
L'homme, armé de son habileté, de son intelligence, sa raison, bientôt de sa science, s'est hissé presqu'au niveau de Dieu. Dès lors, il était exposé à rater la sagesse pour s'abîmer dans la démesure. Dépourvu des conduites instinctives propres à l'animal, il était totalement tributaire du patrimoine accumulé, de l'aide solidaire de ses semblables, d'une éducation lui prodiguant une infinité d'acquis pour compléter la magnifique dotation de son inné.
Dès lors, chacun ne pouvait former sa personnalité et vivre que dans une socialité intégrale. Mais celle-ci n'était possible qu'armée et soutenue par un sacré vivace, seul susceptible de donner forces et pérennité à une société - de la plus misérable tribu à la plus grande civilisation -. Or, voici que dans sa démesure, l'homme moderne a même écrasé le sacré. Les fantasmes de la démocratie universelle, sorte de singerie de la religion nouvelle, ne dissimulent pas la chute de l'homme moderne vers le nihilisme.