Né le 7 décembre 1912 à Anglemont (Vosges), Henri Thomas, traducteur de Jünger et de Stifter, a vécu dix ans à Londres comme employé de la B.B.C. et deux ans aux États-Unis où il donnait des cours de littérature à l'université Brandeis. En 1992, il a reçu le grand prix de la Société des Gens de Lettres pour l'ensemble de son oeuvre. Il est mort le 3 novembre 1993 à Paris.
L'étudiant au village
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages128
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.195 kg
- Dimensions12,0 cm × 19,0 cm × 1,3 cm
- ISBN2-86853-291-8
- EAN9782868532916
- Date de parution16/04/1998
- ÉditeurTemps qu'il fait (Le)
Résumé
Nos plus intimes tourments sont l'effet induit des maux de mon temps. Le malheur de Thomas est celui du siècle naissant. Son errance, le vertige où il va, sa route écartée lui sont dictés par l'action combinée, contradictoire, des termes réunis dans le titre de son premier livre : le village -la périphérie, l'arriération, la gêne, les fourrés, l'ignorance et la nuit, l'âpre hiver - et son opposé, les études, c'est-à-dire le centre, la grande ville et ses lumières, les parcs à la française, la culture classique, les hautes ambitions qu'elle autorise, les conversations que l'on a " avec ses camarades " de classe, sous les marronniers de juin. Thomas n'a jamais eu le choix. L'idée lui est venue, à Paris, d'écrire. Quoi ? mais la seule chose qu'il sût, le vide que son époque avait creusé en lui, son peu de goût pour le monde, la vie.
Nos plus intimes tourments sont l'effet induit des maux de mon temps. Le malheur de Thomas est celui du siècle naissant. Son errance, le vertige où il va, sa route écartée lui sont dictés par l'action combinée, contradictoire, des termes réunis dans le titre de son premier livre : le village -la périphérie, l'arriération, la gêne, les fourrés, l'ignorance et la nuit, l'âpre hiver - et son opposé, les études, c'est-à-dire le centre, la grande ville et ses lumières, les parcs à la française, la culture classique, les hautes ambitions qu'elle autorise, les conversations que l'on a " avec ses camarades " de classe, sous les marronniers de juin. Thomas n'a jamais eu le choix. L'idée lui est venue, à Paris, d'écrire. Quoi ? mais la seule chose qu'il sût, le vide que son époque avait creusé en lui, son peu de goût pour le monde, la vie.