Etonnant parcours en vérité que celui de Hassenfratz. Sorti de quasi nulle part, on le retrouve à la veille de la Révolution familier des plus grands savants de l'époque, candidat avec quelques chances à une place à l'Académie Royale des Sciences. En 1789, il met sans réserve ses talents, sa fougue et sa sincérité au service des idées nouvelles. Il deviendra un fervent révolutionnaire qui signera en 1793 : " Le républicain J. H. Hassenfratz ". Curieusement, cet autodidacte va jouer un rôle déterminant dans la création de l'Ecole polytechnique, dans l'organisation de l'Ecole des Mines et du Corps des Mines. Toujours présent, mais jamais tout à fait au premier plan, il met en œuvre les idées de plus brillants que lui, plus soucieux de l'intérêt général que du sien propre. Il quitte les allées du pouvoir après 1795 et se consacre uniquement à ses activités de savant et d'enseignant. Il meurt presque oublié en 1827. Emmanuel Grison redonne vie et intérêt à ce personnage, témoin privilégié d'une époque où politique et science s'entremêlaient au service de l'Etat.
Etonnant parcours en vérité que celui de Hassenfratz. Sorti de quasi nulle part, on le retrouve à la veille de la Révolution familier des plus grands savants de l'époque, candidat avec quelques chances à une place à l'Académie Royale des Sciences. En 1789, il met sans réserve ses talents, sa fougue et sa sincérité au service des idées nouvelles. Il deviendra un fervent révolutionnaire qui signera en 1793 : " Le républicain J. H. Hassenfratz ". Curieusement, cet autodidacte va jouer un rôle déterminant dans la création de l'Ecole polytechnique, dans l'organisation de l'Ecole des Mines et du Corps des Mines. Toujours présent, mais jamais tout à fait au premier plan, il met en œuvre les idées de plus brillants que lui, plus soucieux de l'intérêt général que du sien propre. Il quitte les allées du pouvoir après 1795 et se consacre uniquement à ses activités de savant et d'enseignant. Il meurt presque oublié en 1827. Emmanuel Grison redonne vie et intérêt à ce personnage, témoin privilégié d'une époque où politique et science s'entremêlaient au service de l'Etat.