"Ce soir, au théâtre, la toujours verte et rousse Odette"
Un metteur est scène de spectacles lyriques accepte de travailler avec une vedette de musique populaire sur le déclin.
J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre le choc artistique de deux personnalités du monde musical, contraints à préparer un concert, en dépit de leurs différences. Beaucoup de fantaisie, pour décrire le contraste entre un metteur en scène condescendant face à tant de ringardise, mais néanmoins sous le charme d'une Odette accordéoniste narcissique, à la chevelure flamboyante et qui parle d'elle à
la troisième personne. ( changez le O en Y, ça parle tout de suite! )
La confrontation se décline en mode sarcasme et en humour à la sauce vitriolée. Au fil des répétitions, entre tendresse et agacement, stress et enthousiasme, ils vont s'attacher, s'affronter, se charmer, s'agacer, confrontés tous deux au déclin d'une star vieillissante et fatiguée, incapable d'assurer mais qui refuse de décrocher. Car sinon, que reste-t-il?
La chronique littéraire de cette expérience se décline en mode musical comme une partition, par chapitres lyriques, composant ainsi une oeuvre tragique, cruellement nostalgique, sur la décrépitude, la vieillesse et la mort.
Merci aux éditions Kero pour cette lecture, me permettant de découvrir Michel Rostain. Conquise par son écriture, j'ai mis son premier livre Le Fils , Goncourt du premier roman 2011 dans ma PAL.
sans plus
L'histoire est sympathique, mais trop proche de personnages réels qui ne me touchent pas pour que j'accroche.
J'ai été gênée par cet entre-deux : trop entre la réalité et la fiction, trop entre la vieille et l'étoile...
Mais par contre, trop dans le "chronique d'un désastre annoncé".
Pourtant je suis sensible, mais cette histoire ne m'a pas émue, et j'ai du me forcer un peu pour finir le livre.