Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Parce qu'elle semble devoir rester prise entre réalité et idéalité, l'œuvre d'art n'a été philosophiquement pensée que comme représentation imitative,...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 3 octobre
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Résumé
Parce qu'elle semble devoir rester prise entre réalité et idéalité, l'œuvre d'art n'a été philosophiquement pensée que comme représentation imitative, élan spirituel grevé de matière ou, dans le meilleur des cas, figuration sensible de l'Idée. Mais le meilleur fut aussi le pire : dès lors qu'elle fut vouée à la manifestation de l'Absolu, l'œuvre dut mourir en tant qu'œuvre d'art. Interroger " l'étoffe de l'art ", c'est rechercher un autre rapport entre le sens et la matérialité, une autre texture du sens ; c'est entreprendre de penser les œuvres à partir de leur texture logique propre, et non plus à partir du " grand récit " idéaliste du Sens. Ce projet suppose une critique des catégories esthétiques usuelles, qui participent d'un univers logique tout à fait étranger à la phénoménalité des œuvres. Au vrai, l'esthétique philosophique et l'histoire idéaliste de l'art ont toujours déchiré le tissu unitaire de l'expérience artistique. Cet essai s'applique donc à donner une analyse globale de cette expérience. L'élément ultimement mis au jour s'avère plus " archaïque " que les couples matière/forme, dessin/couleur, sensible/intelligible : c'est l'effet de tache, la résistance de toute œuvre à l'esthétique qui est alors envisagée.