Je vais vous faire un aveu. J'ai très envie de découvrir Dostoïevski et Tolstoi mais les pavés que sont leurs romans m'effraient. Alors, comme je l'ai fait avec Pouchkine, je commence par leurs oeuvres les plus petites. Et ce titre ne dépassant pas les 200 pages me semblait parfait.. Comme en plus c'est un classique tombé dans le domaine public, j'ai pu le trouver gratuitement pour mon Kindle. Enfin, l'occasion de compléter une ligne dans mon challenge Petit Bac a fait le reste. J'ai donc enfin pu découvrir Dostoïevski.
Le problème avec cette politique de découverte, c'est que les
plus petites oeuvres sont rarement les meilleures. Et ce fut le cas ici. Il faut dire que le personnage de Veltchaninov, hypocondriaque profond, névrosé qui ressasse ses souvenirs et les décortique à plaisir, n'est pas le plus indiqué pour provoquer chez moi un quelconque attachement. La vision des rapports de couple est loin d'être joyeuse puisque l' "éternel mari" dont il est question n'est rien de moins qu'un homme qui n'épouserait que des femmes destinées à le tromper. Mari, épouse défunte, ancien amant, fiancée de 15 ans, fille, tous ces personnages forment une danse macabre et obsessionnelle, faite de fascination et mêlée parfois d'indifférence.
Ceci dit, la tension entre le mari et l'ancien amant est assez bien rendue : le veuf sait-il que sa femme le trompait avec cet ami perdu de vue ? Mais on se perd dans les complexités abusives de cette tension, la situation étant parfois vraiment confuses. Les dialogues n'aident pas à clarifier tout ceci tant les personnages semblent proches de la folie. Peut être que des lourdeurs de traduction n'aident guère à simplifier d'ailleurs.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2014/05/leternel-mari-fiodor-dostoievski.html
L'éternel mari
Je vais vous faire un aveu. J'ai très envie de découvrir Dostoïevski et Tolstoi mais les pavés que sont leurs romans m'effraient. Alors, comme je l'ai fait avec Pouchkine, je commence par leurs oeuvres les plus petites. Et ce titre ne dépassant pas les 200 pages me semblait parfait.. Comme en plus c'est un classique tombé dans le domaine public, j'ai pu le trouver gratuitement pour mon Kindle. Enfin, l'occasion de compléter une ligne dans mon challenge Petit Bac a fait le reste. J'ai donc enfin pu découvrir Dostoïevski.
Le problème avec cette politique de découverte, c'est que les plus petites oeuvres sont rarement les meilleures. Et ce fut le cas ici. Il faut dire que le personnage de Veltchaninov, hypocondriaque profond, névrosé qui ressasse ses souvenirs et les décortique à plaisir, n'est pas le plus indiqué pour provoquer chez moi un quelconque attachement. La vision des rapports de couple est loin d'être joyeuse puisque l' "éternel mari" dont il est question n'est rien de moins qu'un homme qui n'épouserait que des femmes destinées à le tromper. Mari, épouse défunte, ancien amant, fiancée de 15 ans, fille, tous ces personnages forment une danse macabre et obsessionnelle, faite de fascination et mêlée parfois d'indifférence.
Ceci dit, la tension entre le mari et l'ancien amant est assez bien rendue : le veuf sait-il que sa femme le trompait avec cet ami perdu de vue ? Mais on se perd dans les complexités abusives de cette tension, la situation étant parfois vraiment confuses. Les dialogues n'aident pas à clarifier tout ceci tant les personnages semblent proches de la folie. Peut être que des lourdeurs de traduction n'aident guère à simplifier d'ailleurs.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2014/05/leternel-mari-fiodor-dostoievski.html