L'Etat sans confession. La laïcité à Genève (1907) et dans les contextes suisse et français

Par : Michel Grandjean, Sarah Scholl

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  • Nombre de pages250
  • PrésentationBroché
  • Poids0.375 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-8309-1373-6
  • EAN9782830913736
  • Date de parution21/01/2010
  • Collectionhistoire et societe
  • ÉditeurLabor et Fides

Résumé

En 1907, le peuple de Genève vote la suppression du budget des cultes et consacre du même coup la séparation des Eglises et de l'Etat. Cette décision marque l'aboutissement de débats presque séculaires, dans la mesure où la diversité confessionnelle était allée croissant dans la Genève du XIXe siècle: le catholicisme avait dépassé démographiquement le protestantisme, la libre pensée s'était développée et le protestantisme lui-même s'était diversifié. Les auteurs de cet ouvrage reviennent sur l'épisode de 1907, dont ils présentent - dans une perspective nouvelle - les acteurs et les discours. Ils en analysent également les antécédents, les contours et les conséquences. Ce faisant, ils inscrivent la Séparation genevoise dans le contexte suisse et montrent ce qui, au-delà des apparences, distingue fondamentalement le cas genevois de la Séparation française de 1905. L'ouvrage se clôt par une typologie des rapports entre l'Etat et le religieux en Europe et par des considérations théologiques sur le " juste ", dont l'Etat doit être garant, et le " bon ", que les religions ont pour tâche de promouvoir. A l'heure où la question religieuse prend soudain une actualité que nul n'aurait prévue, notamment à propos de la place de l'islam en Suisse et en Europe, les réflexions qui sont ici proposées contribueront à l'intelligence des débats.
En 1907, le peuple de Genève vote la suppression du budget des cultes et consacre du même coup la séparation des Eglises et de l'Etat. Cette décision marque l'aboutissement de débats presque séculaires, dans la mesure où la diversité confessionnelle était allée croissant dans la Genève du XIXe siècle: le catholicisme avait dépassé démographiquement le protestantisme, la libre pensée s'était développée et le protestantisme lui-même s'était diversifié. Les auteurs de cet ouvrage reviennent sur l'épisode de 1907, dont ils présentent - dans une perspective nouvelle - les acteurs et les discours. Ils en analysent également les antécédents, les contours et les conséquences. Ce faisant, ils inscrivent la Séparation genevoise dans le contexte suisse et montrent ce qui, au-delà des apparences, distingue fondamentalement le cas genevois de la Séparation française de 1905. L'ouvrage se clôt par une typologie des rapports entre l'Etat et le religieux en Europe et par des considérations théologiques sur le " juste ", dont l'Etat doit être garant, et le " bon ", que les religions ont pour tâche de promouvoir. A l'heure où la question religieuse prend soudain une actualité que nul n'aurait prévue, notamment à propos de la place de l'islam en Suisse et en Europe, les réflexions qui sont ici proposées contribueront à l'intelligence des débats.