Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Est-on encore libre lorsqu'on agit mal ? Nos actes déterminent-ils ce que nous sommes et devenons ? L'homme s'excepte-t-il du monde ? Ou bien, à l'inverse,...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
En librairie
Résumé
Est-on encore libre lorsqu'on agit mal ? Nos actes déterminent-ils ce que nous sommes et devenons ? L'homme s'excepte-t-il du monde ? Ou bien, à l'inverse, en relève-t-il essentiellement ? L'éthique d'Anselme se situe à la croisée des chemins. Si la liberté a pour fin la justice, c'est parce qu'elle ne se présente plus comme la fin de cette dernière, mais qu'elle demeure quoi que l'on fasse. Si l'éthique porte sur les actes de l'homme, qui font de lui ce qu'il est, ce n'est pas pour refuser toute idée d'une nature essentielle que nous aurions reçue. En un mot, l'homme échappe au cours naturel des choses, en faisant un certain usage des pouvoirs qu'il possède par nature. La liberté elle-même, par laquelle l'homme se distingue des autres êtres du monde, se pense ainsi comme un pouvoir naturel, et donc inamissible. Invoquer la supériorité de l'âme sur le corps ne suffit dès lors plus pour penser la liberté ; Anselme nous invite à la penser à partir d'une certaine interprétation de la constitution de ce qui est. En d'autres termes, la réflexion éthique appelle une exploration des sens de l'être. Le présent ouvrage montre comment, en l'absence d'une métaphysique établie, Anselme recourt, pour fonder son éthique, à l'enseignement de la logique, ou dialectica, laquelle ne saurait être réduite à une sémantique. Les multiples remaniements des concepts éthiques, mais aussi logiques, révèlent une pensée latine qui s'ouvre à l'interrogation métaphysique.
Sommaire
DE LA VERTU A LA JUSTICE
MONOLOGION, I-VII : PER SE, PER ALIUD, EX SE, EX ALIO
Kristell Trego, agrégée de philosophie, docteur de l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne est maître de conférences en philosophie médiévale à l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand.