L'esprit sociologique de Michel Houellebecq

Par : Denis Fleurdorge
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  • Nombre de pages288
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.386 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-89578-786-0
  • EAN9782895787860
  • Date de parution17/10/2023
  • CollectionL'imaginaire et le contemporai
  • ÉditeurLiber (Editions)
  • PréfacierJuremir Machado Da Silva

Résumé

L'écrivain Michel Houellebecq est une plateforme de forage sociologique du temps présent. Il prospecte dans les strates profondes de la société française. Les temps présents et les temps passés se trouvent soumis à une introspection systématique dans une forme fictionnelle froide et un style plat. L'apparente distance souvent désabusée, teintée d'une ironie assumée, ne pourrait en faire qu'une sorte de déambulation névrotique.
Il n'en est peut-être rien. Houellebecq lit la société plus qu'il nous la fait lire. Il lit à haute voix et parfois il hausse le ton. Il nous fait d'abord écouter pour ensuite entendre l'exactitude contre l'exem-plarité. Peut-être aussi, à la manière de la littérature du dix-neuvième siècle, définit-il des "types" , comme des ensembles homogènes et des caractères singuliers placés dans des "scènes de la vie ordinaire" , offrant ainsi aux lecteurs une grammaire pour déchiffrer et comprendre le monde tel qu'il est, tel qu'il pourrait être, tel qu'il ne sera jamais.
Si la sociologie est bien la fille émancipée, un peu délurée et tapageuse, de la philosophie, elle n'en entretient pas moins des relations presque intimes avec la littérature. La littérature n'est pourtant pas la sociologie ni la sociologie, la littérature , et Michel Houellebecq n'est pas sociologue. Que reste-t-il alors de la relation entre ce dernier et la sociologie ? Tout d'abord un "esprit" sociologique qui parfois conduit à une "pensée" sociologique.
L'écrivain Michel Houellebecq est une plateforme de forage sociologique du temps présent. Il prospecte dans les strates profondes de la société française. Les temps présents et les temps passés se trouvent soumis à une introspection systématique dans une forme fictionnelle froide et un style plat. L'apparente distance souvent désabusée, teintée d'une ironie assumée, ne pourrait en faire qu'une sorte de déambulation névrotique.
Il n'en est peut-être rien. Houellebecq lit la société plus qu'il nous la fait lire. Il lit à haute voix et parfois il hausse le ton. Il nous fait d'abord écouter pour ensuite entendre l'exactitude contre l'exem-plarité. Peut-être aussi, à la manière de la littérature du dix-neuvième siècle, définit-il des "types" , comme des ensembles homogènes et des caractères singuliers placés dans des "scènes de la vie ordinaire" , offrant ainsi aux lecteurs une grammaire pour déchiffrer et comprendre le monde tel qu'il est, tel qu'il pourrait être, tel qu'il ne sera jamais.
Si la sociologie est bien la fille émancipée, un peu délurée et tapageuse, de la philosophie, elle n'en entretient pas moins des relations presque intimes avec la littérature. La littérature n'est pourtant pas la sociologie ni la sociologie, la littérature , et Michel Houellebecq n'est pas sociologue. Que reste-t-il alors de la relation entre ce dernier et la sociologie ? Tout d'abord un "esprit" sociologique qui parfois conduit à une "pensée" sociologique.